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Rose des Sables: les Étoiles filantes terminent 46e

Photo: Collaboration spéciale/Nathalie Bronzo

Nathalie Bronzo a l’aventure dans le sang. Cette pilote d’avion de Dorval vient de terminer son dernier défi sportif, le rallye Trophée Roses des Sables, qui s’est tenu du 7 au 18 octobre, au cœur du Maroc. Son équipe «Les étoiles filantes» a terminé 46e sur 167e. Fraîchement rentrée au pays, elle serait déjà prête à répéter l’expérience.

«Si on me donnait les 20 000$ nécessaires, je referais la compétition sans hésitation, parce que j’ai une impression d’inachèvement. Je ferais beaucoup mieux côté classement», confie la Française d’origine de 48 ans.

À bord d’un 4×4, elle a parcouru quelque 5000 kilomètres avec sa coéquipière et amie de longue date, Isabelle Vatté. Elles ont passé des dizaines d’heures par jour dans leur véhicule sur des routes et des oueds du Sahara, parfois rocailleux, parfois sablonneux, voire même remplis d’eau.

«On était secouée comme dans un panier à salade», se souvient Mme Bronzo en ricanant.

Uniquement munies d’une boussole, d’une carte et d’un livre de bord pour naviguer, les équipes devaient rallier l’arrivée en parcourant le moins de kilomètres possibles entre chacune des différentes étapes.

Les défis physiques sous la température écrasante du désert africain n’ont jamais intimidé les équipières. Leur but était de gagner. Mais vers la fin du défi, quelques mauvais tournants leur ont coûté des places au classement.

«On était découragée. On n’arrivait pas à gagner les kilomètres comme on voulait. Les raccourcis qu’on prenait n’étaient pas efficaces, donc ça commençait à nous pomper un peu sur le système», dit-elle.

Bien qu’elle n’ait pas atteint son but, Nathalie Bronzo garde tout de même un bon souvenir de son expérience. Elle remercie notamment la présence «titanesque» des ostéopathes présents. «Une ultime source de réconfort pour nos dos, pieds, nuques, épaules! Un vrai délice!»

Réel défi
Le vrai défi pour ces femmes était de s’imposer des règles de base de vie et d’hygiène. «Ça parait simple de boire de l’eau, de se reposer et de manger, mais dans le tumulte de la course, ça peut facilement s’oublier», confie Nathalie Bronzo.

Le financement avant la compétition était également un aspect difficile, tant au niveau de la recherche de commandites que la vente de calendrier et autres objets, même «embêter les copains et la famille.»

Les deux navigatrices ont finalement amassé plus de 20 000$, dont 2000$ ont été remis à Leucan ainsi qu’à Enfants du Désert, la cause principale appuyée par le Trophée Roses des Sables.

Toutes les participantes ont rencontré les familles du village d’Haroun pour leur donner les dons. Les navigatrices ont même dîné du couscous avec elles et jouer avec les enfants.

«C’était une sacré organisation par les femmes du village. Il y a vraiment une force au niveau des femmes dans les villages africains, explique Mme Bronzo. Le seul truc que j’ai trouvé difficile, c’est de voir 300 filles débarquer en même temps dans un village d’à peine 400 personnes. C’était un peu bizarre».

Le reste des fonds amassé ont financé l’inscription à la course, la location de la voiture, l’achat de l’équipement sécuritaire, les assurances, l’essence, l’hébergement et l’impression des affiches des commanditaires.

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