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Les Fusiliers Mont-Royal: moins de formations, plus de candidatures

Le conseiller principal en ressources humaines du centre de Gestion du Recrutement (CGR), l’adjudant Daniel Desroches. Photo: Dominic Gildener/Métro Média

Depuis l’arrivée de la pandémie, les Fusiliers Mont-Royal ainsi que les centres de recrutement des Forces canadiennes ont dû s’adapter à de nouvelles réalités. Plus de cours sont donnés en virtuel. La capacité des formations a diminué de 50% même si une légère augmentation du nombre de candidats a été constatée.

Les différentes unités de réserve de l’armée sont toutes confrontées aux mêmes défis depuis l’année dernière, explique le conseiller principal en ressources humaines du centre de Gestion du Recrutement (CGR), l’adjudant Daniel Desroches

«Une quantité importante de nos formations ont généralement lieu entre juin et septembre. L’été dernier, la vitesse a été réduite de presque 50% pour limiter la propagation», mentionne-t-il.

Le quota de recrutement visé a un peu diminué l’an dernier. Le nombre de nouveaux membres a donc baissé au sein de toutes les unités, entre autres, chez les Fusiliers Mont-Royal. En faisant baisser le nombre de gens enrôlés, les Forces s’assurent de posséder les capacités pour former leurs nouveaux membres.

Cependant, le nombre d’applications reçues au cours des 13 derniers mois a été approximativement 1,5 fois plus élevé qu’à la normale, estime l’adjudant Desroches. Il attribue cette tendance aux pertes d’emplois causés par la COVID-19. Plusieurs citoyens étaient donc à la recherche d’une nouvelle carrière.

En mars 2020, toutes les activités, autant des unités de réserve que des centres de recrutement, ont subi un arrêt complet pendant environ quatre mois.

Par la suite, le processus lié à la gestion des candidatures a énormément changé. Auparavant, tout se faisait par papier, mais c’est maintenant en virtuel que les inscriptions sont faites. Les procédures sont aujourd’hui plus malléables. Il était nécessaire d’apporter des modifications afin d’être en mesure de s’adapter rapidement s’il y a des arrêts, ralentissements ou accélérations en raison de l’évolution de la pandémie, souligne le sous-officier.

Candidatures

Dans le traitement des candidatures, trois étapes se font en présentiel. Les candidats doivent se présenter pour passer un test écrit, une évaluation médicale ainsi qu’une évaluation des conditions physiques pour la Réserve. Ces évaluations avaient toutefois été mises en pause de mars à juillet. L’entrevue obligatoire se fait maintenant par l’entremise de l’application Microsoft Teams.

Au cours des dernières semaines, les tests écrits ne sont plus administrés sur place en réponse aux dernières mesures imposées par le gouvernement, et ce, jusqu’à nouvel ordre.

«Pour les tests de conditionnement physique, on a une capacité d’évaluer d’environ 20% comparativement à d’habitude. Ça joue beaucoup sur le rythme de l’entonnoir de recrutement.»

Deux échelles de risques sont quantifiées, partage-t-il. D’un côté, il y a les risques par rapport aux candidats civils. D’autre part, il y a ceux liés aux membres actifs. Les unités ont donc le droit de participer à un plus grand nombre d’activités, mais sous contrôle. Les Forces en connaissent plus sur leurs membres actifs et leurs déplacements. C’est ce qui explique ce raisonnement.

«On ne sait pas ce que les candidats ont fait avant de se présenter. On ne sait pas s’ils ont respecté les normes à la lettre. On gère ça à deux vitesses par rapport à ça, mais ça se passe bien», témoigne-t-il.

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