Pas d'impact sur les services aux usagers, soutient le CSSS
« C’est clair qu’il y avait des orientations particulières à respecter : les compressions budgétaires ne devaient pas toucher l’offre de services », insiste-t-il.
Afin d’effectuer des économies, le CSSS a appliqué des mesures d’optimisation, afin d’être plus performant avec les ressources disponibles.
« On a regardé le contexte et les attentes. C’est sûr que de mieux gérer certaines choses permet de faire appel à moins de main-d’œuvre indépendante. On a aussi travaillé sur la structure d’encadrement en compressant le nombre de postes de cadres supérieurs. On a agit sur les éléments les plus éloignés des usagers et on a pris des décisions.
« On s’est demandé s’il y a des affaires qu’on pourrait mieux faire et qui coûterait moins cher, ou s’il y a moyen de faire plus avec ce qu’on a », affirme M. Corbeil.
Selon lui, cette restructuration n’a en rien affecté l’accessibilité aux services, contrairement à ce qu’avance le Comité des usagers du CSSS Lucille-Teasdale.
« Les services de proximité demeurent. Oui, on en a regroupé certains pour permettre une meilleure organisation du travail. Je ne vous cache pas qu’il y a peut-être des ajustements à faire. L’optimisation, c’est toujours contraignant », concède-t-il, estimant somme toute avoir amélioré l’offre de service à certains endroits.
Faire une différence
Selon M. Corbeil, il est primordial que le CSSS intervienne là où il aura un impact réel sur la vie des patients.
« Il faut se poser la question à savoir si c’est encore à nous [le CSSS] de faire certaines choses, de revoir nos priorités. Ça sera abordé dans les discussions à venir. On ne va pas fermer la switch à off et déléguer nos services à la communauté. Mais le milieu communautaire, tout comme nous, doit s’interroger sur qui fait quoi.
« On axe sur une approche réseau, que nos intervenants agissent avec nos partenaires. C’est ce qu’il faut faire et je crois qu’on le fait bien. Pour ce qui est de déléguer les tâches, je vais laisser ça à nos décideurs », conclut M. Corbeil.