Un pédophile multirécidiviste accusé d'agression
Robert Prairie a comparu le 7 juin au Palais de justice de Montréal pour répondre à 12 chefs d’accusation, dont contacts sexuels et incitations à des contacts sexuels sur des enfants, ainsi que production et possession de pornographie juvénile.
Selon les policiers, l’accusé aurait invité plusieurs jeunes de 10 à 15 ans à jouer à des jeux vidéo dans son appartement du boulevard Langelier.
« Une situation de confiance s’installait et il en profitait ensuite pour faire les agressions sexuelles », a indiqué un communiqué du Service de police de la Ville de Montréal.
L’homme à la peau blanche, qui mesure 1,78 m et qui pèse 68 kg, a été arrêté le 4 juin.
Jusqu’à maintenant, quatre victimes ont été rencontrées par les policiers. Le suspect aurait toutefois mentionné aux enquêteurs avoir fait une cinquième victime qui n’est pas encore formellement identifiée.
Quiconque croit avoir été victime de Robert Prairie ou possède de l’information à son sujet peut communiquer avec le 911 ou encore se présenter au poste de quartier de son secteur.
Un lourd dossier d’agression
S’il est reconnu coupable à tous les chefs d’accusation, Prairie pourrait écoper d’un maximum de 115 ans de prison. Ce ne serait pas la première fois qu’il se retrouve derrière les barreaux.
Sa première peine remonte à 1985. À l’époque, il s’était reconnu coupable d’avoir tenté d’étouffer une victime dans le but de commettre un crime. Il avait alors écopé de quatre mois de prison et deux ans de probation.
Prairie a ensuite été condamné à de nombreuses reprises pour des agressions sexuelles, dont plusieurs victimes étaient des enfants.
Dès 1995, la juge Micheline Dufour l’avait condamné à deux ans de prison pour avoir eu des contacts sexuels avec un enfant en 1993.
Seulement quelques années après avoir été relâché, Prairie avait récidivé. En 2001, il était de nouveau condamné à la prison pour deux affaires d’agression sexuelle qui s’étaient produites en 1997 et 1998, ainsi que pour possession de pornographie juvénile.
En février 2010, de nouveaux soupçons avaient conduit les autorités à lui imposer une ordonnance de ne pas troubler l’ordre public et d’avoir une bonne conduite pour une période d’un an.
C’est exactement la période que le suspect aurait patienté avant de commettre les crimes dont il est maintenant accusé.