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Le leader de l’école Henri-Bourassa

Collin-Lalonde Anabel - TC Media
« Bonjour M. Bouchard, en forme? » C’est le type d’échange que l’on entend lorsqu’on se promène aux côtés de Jean-François Bouchard, directeur de l’école secondaire Henri-Bourassa. Les 2020 jeunes de l’établissement savent qui est leur directeur et ils connaissent aussi tous les projets qui ont été mis en marche depuis qu’il est à ce poste.

Avant le début de son mandat, M. Bouchard a bien pensé à la vision qu’il avait pour l’école Henri-Bourassa. De là, ont découlé les trois ancrages qui le guident encore aujourd’hui. Après cinq ans au poste, le responsable de l’école dresse un bilan très encourageant des changements amorcés et des réponses obtenues.

Les ancrages

Le premier ancrage était de développer le sentiment d’appartenance des étudiants envers l’école. Pour ce faire, il était nécessaire de créer et nourrir des liens avec les jeunes. Le directeur a décidé de miser sur ses équipes sportives. Les Béliers ont depuis accueilli une douzaine de nouvelles formations. À voir le nombre de bannières accrochées aux murs du gymnase, il est évident qu’il y a des sportifs passionnés à Henri-Bourassa.

Son deuxième ancrage était de fournir à ses jeunes un environnement sain et sécuritaire. L’école Henri-Bourassa a changé de visage au cours des dernières années. Beaucoup d’argent y a été injectée et c’est maintenant le temps des récoltes. De nouveaux espaces ont été aménagés pour accueillir les jeunes pendant et après les heures d’école. Le plus beau coup de M. Bouchard? « Le café culturel », répond-il. Ouvert tout récemment, le café culturel est un multi-lieu; un endroit pour se réunir, échanger, dîner, surfer sur le web sur l’un des dix postes d’ordinateur wifi, créer, etc. C’est également un lieu d’exposition. On peut apercevoir un montage photo de tous les jeunes de la polyvalente où chacun tient un objet qui le représente. Il s’agit de l’une des façons que M. Bouchard a trouvées pour les faire réfléchir sur leur identité.

Le troisième ancrage était de favoriser l’harmonie avec le personnel et les élèves. Le directeur parle beaucoup du dévouement de ses enseignants. Un espace a été rénové et leur a été désigné. À raison d’une fois par mois, ils se rassemblent après les heures de cours et tissent des liens encore plus solides.

Persévérance scolaire

L’école secondaire Henri-Bourassa a un indice de défavorisation de 10, soit le plus élevé, mais son leader ne s’en décourage pas. « Défavorisation ne veut pas dire déficience intellectuelle », conclut-il. C’est pourquoi l’école a été rénovée de la cafétéria en passant par les locaux d’informatique. Et ces rénovations sont payantes. On y trouve de moins en moins de décrocheurs scolaires. On parle plutôt de persévérance scolaire; de jeunes qui s’accrochent et considèrent leur avenir d’un autre œil.

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