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L’écrivain George Tautan-Cermeianu est présent au Salon du livre de Montréal

Fidèle au poste à chaque automne, George Tautan-Cermeianu rassemble ses livres et prépare son kiosque pour le Salon du livre de Montréal. Cette année, il s’agit de sa 20e participation à cet événement culturel d’envergure, qui réunit tous les acteurs de la sphère littéraire et le public d’ici. Sous le thème Les auteurs en tête d’affiche, la 35e édition se poursuit jusqu’à lundi. Avec, en vedette, des mots, des histoires, des récits et ceux qui les ont écrits.

En 2008, Cités Nouvelles l’avait rencontré à l’occasion de la parution de son seizième roman Je m’en souviens. Racontant la vie d’un réfugié de 1948, l’œuvre est entièrement dédiée à son parcours d’immigrant, lui qui a dû quitter sa Roumanie natale il y a plus de trente ans. George Tautan-Cermeianu se souvient avoir adopté le Québec le 17 décembre 1981 et, depuis, l’homme de lettres autrefois censuré dans son pays, a publié de nombreux ouvrages et continue de transmettre son message à travers ses écrits.

«Cette année, j’ai publié ma première pièce de théâtre en français. Intitulée Un amour chez les communistes, c’est une comédie satirique que j’ai écrite il y a 43 ans et qui avait été interdite en Roumanie à l’époque. Je l’ai trouvé cachée dans un tiroir, où elle était demeurée tout ce temps et je l’ai traduite du roumain au français», raconte l’écrivain, qui demeure à l’Île-Bizard depuis plus de 20 ans. Outre la comédie, il a aussi expérimenté le genre policier, historique, autobiographique, de même que la science-fiction, dans son roman L’île de l’amour paru en 1999. Parmi les titres qui composent sa bibliographie notamment À la recherche de la terre promise, qu’il a écrit spécialement pour souligner la guérison de son plus jeune fils Horia.

«Avec les rééditions, j’ai autour d’une vingtaine de livres de publiés et ils sont tous différents. J’écris dans un français très clair, en anglais et en roumain, ma langue maternelle. Récemment d’ailleurs, j’ai travaillé sur une version de Moi, Dracula, Prince de Valachie en roumain. C’est la première fois dans l’histoire qu’on publie toute la vérité à son sujet», observe George Tautan-Cermeianu. À l’aube de son 80e anniversaire, il confirme qu’il n’a pas l’intention de mettre la plume de côté et c’est avec un enthousiasme renouvelé qu’il foule le plancher du Salon du livre de Montréal pour une autre année. «Je suis bien connu des Québécois et il y en a même qui ont tous mes livres! C’est un grand plaisir d’écrire pour les gens, parce que la littérature est pour tout le monde. C’est mon message pour l’éternité», a confié en terminant l’écrivain vétéran.

L’écrivain George Tautan-Cermeianu sera présent au kiosque 237 A du Salon du livre de Montréal, qui se déroule jusqu’au lundi 19 novembre, à la Place Bonaventure située au 800, rue de La Gauchetière Ouest. Info: www.salondulivredemontreal.com

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