Capitaine Sirop veut transmettre son savoir
Initiée par Mario Bonenfant, un citoyen également connu sous le pseudonyme de ce superhéros à la dent sucrée, l’érablière urbaine permet une « transmission des coutumes et du savoir d’antan » aux plus jeunes générations.
« Je suis cinéaste et pour moi, la transmission de la culture est d’une grande importance. Je viens d’un village de l’autre côté de Trois-Rivières et là-bas, enfant, j’ai appris de mon grand-père comment le sirop d’érable était produit. Arrivé à Montréal il y a quelques années, je me suis rendu compte que si je ne transmettais pas ce que je savais à mes enfants, tout ce savoir se perdrait. J’ai commencé par en parler autour de la maison, puis dans une école, et maintenant ici, au parc Molson. Il faut partager nos coutumes avec le plus de monde possible et c’est ce que je veux voir dans les prochaines années; de plus en plus d’activités reliées à l’érable à Montréal », laisse savoir M. Bonenfant.
Le message de Capitaine Sirop semble avoir été entendu : de plus en plus d’étudiants sont présents lors de la journée qui leur est destinée et voilà qu’en plus des quartiers Saint-Laurent (une érablière urbaine aura lieu pour une neuvième année au parc Beaudet le samedi 23 mars) et Rosemont – La Petite-Patrie, le quartier Ahuntsic développe lui aussi un premier après midi de cabane à sucre, le tout en collaboration avec les commerçants de Fleury Ouest, qui se déroulera le samedi 16 mars, de midi à 17h, au parc Tolhurst. Capitaine Sirop a définitivement de plus en plus d’adeptes!