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Surpopulation: plus d’une centaine d’élèves devront changer d’école dans Rosemont

Photo: Photo TC Media - Delphine Jung

Parce que les écoles de Rosemont–La Petite-Patrie débordent, près de 70 élèves en libre choix seront obligés de quitter l’établissement qu’ils fréquentent afin de réintégrer leur école de quartier.

La semaine dernière, des parents dont les enfants sont dans une autre école que celle de leur secteur, donc en libre choix, ont reçu des lettres de la Commission scolaire de Montréal leur annonçant que cela ne sera plus possible dès la rentrée 2016.

Selon les prévisions, 68 enfants du district de Rosemont, et 47 de la Petite-Patrie sont concernés.

La surpopulation des écoles est en cause. «Les dépassements de groupe de trois élèves au maximum ne sont pas autorisés lorsqu’il y a un élève admis en libre choix», précise Jean-Denis Dufort, commissaire scolaire de Rosemont.
Il admet aussi, tout en déplorant la situation, que le contexte budgétaire difficile est l’une des autres explications. «Il faut optimiser la formation des groupes pour générer des économies».

Pour M. Dufort, il est évident que cela aura des conséquences pour les enfants. «C’est sûr qu’après trois ou quatre ans dans un établissement, les enfants ont construit un réseau d’amis. Ce changement va les déraciner», détaille-t-il, en assurant que la CSDM «a protégé le plus possible les élèves de 6e année».

Privilège

Les raisons qui poussent les parents à mettre leurs enfants dans une autre école que celle de leur quartier sont diverses : projet éducatif qui répond plus à leurs attentes, localisation qui convient mieux à un couple divorcé… «Certaines familles déménagent, et leur enfant reste dans leur ancienne école», ajoute M. Dufort.

Jean-François Gosselin, commissaire de la Petite-Patrie, souligne aussi que cette année, la CSDM a décidé d’informer les parents plus tôt que l’année dernière pour qu’ils puissent mieux se préparer. Il rappelle aussi que «le libre choix n’est pas un droit, mais un privilège qui a été mis en place pour accommoder au mieux les parents». Il se veut pourtant rassurant en affirmant que ce n’est pas la fin du libre choix.

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