Vers la rénovation du parc Saint-Laurent
La réfection des terrains de balle et de basketball du parc Saint-Laurent, annoncée en 2013, demeure suspendue. Les sols y sont contaminés, notamment par de l’amiante. Les matières résiduelles, découvertes lors d’études liées aux travaux, devront être traitées avant que le chantier puisse se mettre en branle.
Ce vaste parc de 67 000 m² a été construit dans les années 1950, lors du développement du quartier situé autour des rues Poirier et Dutrisac.
«Nous croyons que ces matériaux « secs » ont été abandonnés il y a plusieurs dizaines d’années alors que c’était un terrain vague à proximité de la voie ferrée et au bout des rues existantes, explique l’adjoint au directeur d’arrondissement, Paul Lanctôt. Ces matières ne représentent aucun risque potentiel pour les usagers.»
Un contrat avait été accordé en 2015 à une firme spécialisée. La décontamination était planifiée pour l’automne 2016, mais n’a pas eu lieu.
«On est encore dans l’attente des recommandations du laboratoire de Montréal, mais aussi du ministère de l’Environnement sur les meilleures façons de faire et la portée des travaux de décontamination à effectuer», précise M. Lanctôt.
Ce n’est pas la première fois que des contaminants sont découverts au parc Saint-Laurent. Le ministère liste dans le secteur des jardins communautaires la présence de cuivre, étain, manganèse, plomb et zinc. Des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), qui sont habituellement issus de la combustion du bois, du pétrole ou d’autres matières organiques, ont aussi été détectés.
Travaux
L’administration laurentienne a résilié le contrat de rénovation des installations sportives en raison de l’augmentation des coûts. L’exigence du ministère de l’Environnement d’enlever et de disposer des contaminants situés sous les terrains de baseball et de basketball entraînait un dépassement de plus de 840 000 $. L’entrepreneur a été dédommagé pour environ 25 000 $.
L’arrondissement retourne donc en appel d’offres pour exécuter les travaux de décontamination, puis d’aménagement au parc Saint-Laurent. L’échéancier pourra être connu lorsque le contrat sera accordé, probablement au printemps.