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L’avenir du quartier Chameran dans Saint-Laurent se dessine

Consultation à Chameran
Une trentaine de personnes se sont déplacées à la dernière consultation. Photo: Métro Média/Laurent Lavoie

Les besoins du quartier Chameran, situé au nord-est de l’arrondissement Saint-Laurent, sont grands. Une série de quatre consultations a mis en lumière le peu d’accès à une école à proximité, le manque d’espaces verts et une forte densité de population.

Pour remédier à la situation, l’administration locale a acheté en 2017 pour 4,1 M$ à l’entreprise Metro un terrain vague totalisant 15 500 mètres carrés, soit l’équivalent de deux terrains de football, situé entre l’autoroute 15 et la gare de train Du Ruisseau. Un club de tennis s’y trouvait.

«Je reste convaincu que ce ne sera pas assez pour combler tous les besoins», dit le maire Alan DeSousa. 

Le Centre d’écologie urbaine de Montréal, qui a été mandaté pour sonder les citoyens sur les enjeux du quartier, a rencontré quelque 170 citoyens ainsi qu’une dizaine d’organismes au courant de sa démarche.

Un bilan complet sera présenté aux élus municipaux laurentiens au mois de mars. 

Survol

Parmi les propositions soumises à l’organisme, davantage d’espaces verts sont notamment attendus. Par rapport à ce qui est accessible actuellement, il y aurait un manque de superficie à gagner de 40% pour les 15 000 citoyens de Chameran.

S’il a été relevé que 50% des enfants se trouveraient en situation vulnérable, au moins 700 doivent aller dans une école se trouvant ailleurs qu’à Chameran.

La Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys et l’arrondissement ont eu des pourparlers pour construire une école dans l’espace acheté en 2017. 

«Elle souhaite mettre une école primaire, on n’est pas fermé à ça», souligne M. DeSousa.

Les citoyens ont aussi fait part de leur intérêt pour des terrains de soccer ou encore une nouvelle bibliothèque.

En termes de transports, les citoyens de Chameran espèrent trouver une façon d’améliorer la mobilité pour sortir du quartier, qui est actuellement enclavé par la ligne de train et l’autoroute. Avec le financement nécessaire, le maire croit qu’une passerelle pourrait être installée pour faciliter les déplacements.  

Lorsqu’il sera établi quels projets pourraient voir le jour sur le territoire, les premiers travaux seront attendus entre 2023 et 2025.

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