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Une année 2020 chargée pour la députée de Saint-Laurent Marwah Rizqy

En renfort en CHSLD et dans une école, du soutien pour les aînés de sa circonscription et une station du Réseau express métropolitain (REM) qui inquiète: l’année 2020 de la députée provinciale de Saint-Laurent Marwah Rizqy n’a pas été de tout repos.

Alors que le Québec s’adaptait à la crise sanitaire, les élus locaux ont dû se concerter pour assurer un soutien aux citoyens. «C’était beaucoup d’arrimage avec le CIUSSS [du Nord-de-l’île-de-Montréal] – on a beaucoup d’appels avec le CIUSSS – et de s’assurer que l’aide aille aux bons endroits», indique la politicienne de 35 ans.

Certains organismes comme le Centre d’action bénévole et communautaire (ABC) et la Corporation communautaire laurentienne, également connue sous le nom de COCLA, étaient priorisés pour contribuer au dépannage alimentaire.

«La demande a carrément explosé», dit l’élue libérale.

La fiscaliste de formation est aussi allée donner un coup de main dans le CHSLD Les Cèdres sur le boulevard de la Côte-Vertu, où plusieurs résidents ont succombé au coronavirus. Elle a par ailleurs enseigné à temps partiel dans une école défavorisée de Saint-Laurent, la banque de suppléance étant vide.

Repoussés

Certains projets de la députée ont été chambardés par l’arrivée du coronavirus. Des activités avec les aînés de la circonscription devaient avoir lieu. Par exemple, il était dans les plans que des jeunes et personnes âgées soient jumelés.

«On voulait faire une transmission du savoir des aînées, mais aussi ce que les jeunes savent, explique Mme Rizqy. Ça n’a pas marché à cause des règles de distanciation physique.»

Avant la crise sanitaire, il était prévu d’apprendre aux aînés à utiliser une tablette électronique. Cette initiative a quelque peu changé durant la pandémie, alors que des tablettes ont été distribuées dans des centres d’hébergement pour que des résidents entrent en contact avec leur famille.

Du côté de la santé, l’arrivée d’une nouvelle clinique médicale dans Saint-Laurent est toujours prévue. Plusieurs patients provenant de Laval viendraient dans le secteur pour obtenir des services.

«Ça nous prend des médecins de famille pour vraiment avoir une clinique complète à cet endroit-là [sur Henri-Bourassa]», souligne Mme Rizqy.

Transports

Tout récemment, les regards étaient rivés vers l’aéroport Montréal-Trudeau, qui d’ici la fin de l’année 2024 devrait avoir sa station du REM. Il s’agit de la seule qui ne fait pas partie de l’entente avec la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et ses partenaires.

La station était financée initialement par les gouvernements provincial et fédéral. Québec s’est retiré du projet en novembre.

«J’accueille ça très froidement, mais j’ai aussi besoin d’avoir la députée locale fédérale [Emmanuella Lambropoulos] qui met de la pression parce qu’il y a aussi Ottawa qui doit faire preuve de leadership», soutient Mme Rizqy.

Cette offre en transport risque d’avoir des impacts sur l’engouement des investisseurs et des «cerveaux» au Technoparc.

«L’un des enjeux principaux pour attirer des travailleurs qualifiés […], c’est le transport et ça nous prend un transport rapide, sinon on ne sera pas capable de faire compétition avec d’autres technopoles», insiste-t-elle.

Le fédéral a annoncé lors de son énoncé économique un programme de 500 M$ auquel des projets comme la station du REM seront éligibles.

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