Projet Montréal: Nora Chenier-Jones briguera la mairie de Saint-Laurent
Le maire sortant de Saint-Laurent, Alan De Sousa, devra se mesurer à Nora Chenier-Jones. Cette entrepreneure et mère de cinq enfants briguera la mairie de Saint-Laurent aux élections municipales de novembre. Elle souhaite mener une équipe qui travaillera notamment à revitaliser l’arrondissement.
À 30 ans ans, Mme Chenier-Jones a décidé de se lancer en politique d’abord pour promouvoir les bénéfices de la diversité. «Il y a beaucoup de communautés qui ne sont pas assez unies. Il faut que l’on créé des ponts entre ces familles en créant davantage de comités», indique celle qui est justement représentante du comité de la diversité montréalaise au conseil de direction de son parti.
Originaire d’Outremont où elle réside aujourd’hui, elle a passé beaucoup de temps à Saint-Laurent et souhaite s’y installer d’ici l’année prochaine. «Presque tous mes amis d’enfance habitaient à Saint-Laurent donc je connais très bien l’arrondissement. J’ai d’ailleurs rencontré mon conjoint ici, à l’âge de 13 ans», révèle-t-elle.
Tous deux ont fondé leur entreprise, Vida Sana, une salle de gym qui promeut l’exercice physique en famille. «Mes enfants sont le moteur de tout ce que je fais, que ce soit mon saut en politique ou dans mon entreprise», ajoute l’aspirante mairesse.
La candidate souhaiterait aussi améliorer les services de transports en commun à Saint-Laurent et surtout, consulter davantage les résidents. «On ne peut pas imposer quoi que ce soit aux citoyens, il faut leur parler», croit-elle.
Les candidats
Julio Rivera-Gamarra (Conseil d’arrondissement, Côte-de-Liesse)
M. Rivera-Gamarra a étudié l’informatique à l’UQAM et a été professeur au Cégep de Saint-Laurent. Il est aujourd’hui directeur de la Corporation culturelle latino de l’amitié (COCLA), un organisme qui aide les immigrants à s’installer et s’intégrer à Montréal. Originaire du Pérou, il s’est installé à Saint-Laurent il y a plus de 20 ans. Le candidat de 45 ans souhaite mettre sur pieds des comités de discussion avec les entreprises afin de créer des liens entre elles et de développer l’économie sociale notamment. Il mise également sur la mixité sociale et l’aide aux familles immigrantes à s’intégrer sur le marché du travail. Il briguera le poste de Maurice Cohen, conseiller d’arrondissement.
Julie Lamontagne (Conseil de ville, Normand-McLaren)
Après l’obtention d’un baccalauréat en gestion internationale à HEC, elle a fait une maîtrise en administration à l’ENA. Elle réside à Rosemont, mais est présentement agente communautaire à Moisson Montréal dont le siège est situé à Saint-Laurent. Elle est membre de Projet Montréal depuis cinq ans, où elle a participé à plusieurs activités. À 36 ans, cette adepte du vélo se lance en politique principalement pour promouvoir et améliorer la mobilité durable via le transport actif tel que le vélo, la marche et les transports collectifs. Elle souhaite aussi améliorer la sécurité des piétons et des cyclistes. Elle briguera le poste d’Aref Salem, conseiller de la Ville.
Rafik Hakim (Conseil d’arrondissement, Normand-McLaren)
M. Hakim possède son cabinet de chirurgien-dentiste et est installé à Saint-Laurent depuis 35 ans. Originaire du Liban, l’homme de 65 ans est très impliqué dans le milieu communautaire. Il a choisi de se présenter dans le district de Mc Laren car il y vit et connait beaucoup de résidents. Il voudrait développer les comités citoyens afin qu’ils participent davantage aux décisions. Pour lui, Projet Montreal représente les valeurs de nombreux électeurs à Saint-Laurent qui veulent voir du changement et émettre davantage leurs opinions. Il briguera le poste de Michèle Biron, conseillère d’arrondissement.
Georges Platanitis (Conseil de ville, Côte-de-Liesse)
Titulaire d’un baccalauréat en économie à Concordia, il a étudié au Collège Vanier. Il est présentement vice-président au pôle marketing et E-Commerce chez Air Canada Vacances depuis 2016. Père de deux enfants, il travaille dans l’industrie du voyage depuis de nombreuses années. Le candidat possède 20 ans d’expérience en développement d’affaire, qui lui permettrait de créer des liens importants avec les entrepreneurs de Saint-Laurent, de promouvoir la revitalisation des artères commerciales et de stimuler l’économie locale. S’il réside à Cartierville, il a passé presque toute son enfance à Saint-Laurent. Il briguera le poste de Francesco Miele, conseiller de la Ville.