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Regroupement interculturel : un an pour redéfinir l’organisme

La nouvelle chargée de projet au sein du Regroupement interculturel, Meryem Bichri veut en revoir la raison d’être. Photo: Félix Lacerte-Gauthier

Après une longue période où son avenir était incertain, le Regroupement interculturel a pu embaucher une chargée de projet, grâce à une subvention inespérée. Maintenant en poste, Meryem Bichri veut redéfinir la mission de l’organisme communautaire.

« La façon dont je perçois mon mandat, c’est vraiment de restructurer et redéfinir l’image du Regroupement pour lui donner une posture qui soit crédible », résume Mme Bichri, la nouvelle chargée de projet au sein de l’organisme.

À cet égard, elle est consciente du travail qui sera à faire, alors que la mission du Regroupement était souvent incomprise. « Je ne veux pas aller dans tous les sens, pour qu’à la fin, ça ne corresponde pas aux attentes, souligne-t-elle. C’est important de clarifier notre rôle pour ne pas retomber dans les erreurs du passé. »

L’une de ses priorités sera de trouver une source de financement viable. La subvention de 90 000 $ que l’organisme reçoit de Patrimoine Canada prendra fin en mars 2020. Après quoi, rien n’est encore sûr. « Pour en chercher, il faut aussi montrer des choses concrètes et des activités. Mais pour l’instant, on en est plus à un niveau réflexif », résume Mme Bichri. À cet égard, elle estime que de repenser ce qui distingue l’organisme pourrait y amener davantage d’intérêt.

Elle compte d’ailleurs s’inspirer de ce que fait le Carrefour de ressources en interculturel (CRIC) du Centre-Sud. « Ils développent des trousses de formation afin de sensibiliser et outiller sur l’interculturel, et ils agissent comme référence pour les autres OBNL de leur quartier, explique Mme Bichri. Je pense que le Regroupement peut avoir cette posture, mais il faut que ce soit clairement défini. »

Pour la suite, elle espère convier les organismes partenaires du Regroupement à une première rencontre afin de prendre leur pouls sur la façon dont ils le perçoivent. « On sait qu’on doit être une ressource, mais ce sera à eux de définir le comment », révèle Mme Bichri. Elle estime que la démarche pour redéfinir l’organisme prendra encore plusieurs mois, et qu’une fois cela fait, elle pourra en établir les orientations.

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