Du nouveau pour les adeptes de la boxe

Après avoir été entraîneur-chef pour l’équipe de boxe de Laval lors de la finale des Jeux du Québec cette année et entraîneur aux Gants dorés pendant deux ans, M. Brabant et sa femme, Marie-Claire, souhaitaient démarrer un centre de boxe pour desservir l’est de Montréal.

« Je voulais revenir dans le quartier. Je faisais partie du programme sport-études à l’école secondaire Antoine-de-St-Exupéry et j’ai adoré ça », se souvient-il.

Avec son expérience en coaching, M. Brabant souhaite maintenant transmettre ses connaissances et se consacrer, entre autres, aux jeunes athlètes qui voudraient prendre part aux prochains Jeux du Québec. Déjà, des étudiants du programme sport-études du collège Ahuntsic envisagent s’entraîner au centre sportif Ludus.

« Nous voulons développer un centre d’excellence pour qu’ils puissent s’entraîner et où tous les services professionnels seront réunis: physiothérapie, nutrition, médecine sportive, etc. », soutient celui qui est infirmier de formation et a déjà été consultant médical dans l’industrie pharmaceutique.

D’où vient cette passion pour la boxe? Ce n’est qu’une fois enrôlé dans les Forces armées canadiennes, à titre d’infirmier, que M. Brabant a eu la piqûre pour ce sport et s’est livré à son premier combat. Des tournois étaient organisés entre les différents régiments.

Sport de combat non-violent

Contrairement à la croyance populaire, M. Brabant insiste pour dire que la boxe n’est pas un sport violent.

« Si tu te fâches, c’est sûr que tu perds ton combat! Ça prend beaucoup de discipline et il faut être en forme. C’est comme jouer aux échecs sur un tapis roulant. Il faut constamment penser à la technique », explique-t-il, en soulignant que les adeptes vont souvent « transposer ces valeurs dans leur vie personnelle ».

« On disait avant que la boxe attirait plus des gens qui n’avaient pas beaucoup d’argent ou qui provenaient de milieux durs. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas », démystifie M. Brabant.

Celui-ci remarque aussi que la boxe gagne de plus en plus en popularité, autant chez les hommes que les femmes. « Depuis Eric Lucas, nous avons eu plusieurs champions et cela a fait en sorte que c’est devenu beaucoup plus populaire au Québec », soutient-il.

Se remettre en forme

Bien que ce sport attire beaucoup les jeunes, les adultes qui souhaitent pratiquer la boxe pour le plaisir ou pour se remettre en forme peuvent aussi y trouver leur compte.

« Ça prend une motivation d’enfer pour s’entraîner seul dans un gymnase. La boxe, c’est un jeu et le temps passe vite », avance M. Brabant.

Ce dernier sait combien il peut être difficile de reprendre l’entraînement, surtout après une longue période de sédentarité.

« J’ai arrêté de m’entraîner pendant 10 ans. J’étais pris dans la spirale métro-boulot-dodo. Mais maintenant, je sais qu’il faut trouver le temps. Tout le monde est capable de se reprendre en main », croit-il.

Par ailleurs, Marie-Claire offrira un programme de course à pied pour débutant. Offert sur 12 semaines, les participants pourront ensuite participer à la course Santa Shuffle au parc du Mont-Royal.

Pour information: 514 928-7587 ou 8150, rue du Creusot.

Lexique de boxe

-Direct: coup de poing direct. Il est de forme, pistonnée, fouettée ou balancée-jetée

-Jab: direct à petite course et généralement du bras avant

-Crochet: coup de poing circulaire (crocheté)

-Uppercut: coup de poing remontant

-Garde: façon d’être positionné, de se tenir, de s’orienter et d’être protégé dans le combat

-Esquive: mouvement défensif permettant d’éviter l’offensive adverse. Elle consiste en un déplacement (retrait) de tout ou d’une partie du corps

-Sparring: combat libre et forme d’entraînement avec des règles. Les adversaires se mettent d’accord pour ne pas provoquer de blessures