Vincent Arciresi candidat pour le Parti libéral du Canada?

L’ex-président de la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSPÎ), Vincent Arciresi ne ferme pas la porte à un retour en politique fédérale en 2015.

Il l’a affirmé au Progrès Saint-Léonard, en marge de l’élection partielle dans la circonscription 5 à la CSPÎ.

«Pourquoi pas! J’ai déjà été candidat fédéral à la fin des années 80 (sous John Turner) et j’ai aimé ça. J’aime le contact avec la population», a-t-il exprimé.

Quant à savoir s’il a été approché récemment, ce dernier répond avec le rire dans la voix. «Il y a toujours des discussions, mais on verra», souffle-t-il.

Ce dernier réserve d’ailleurs de bons mots à l’endroit du chef du Parti libéral du Canada (PLC), Justin Trudeau.

«Le nom est déjà fait et je pense qu’il va apprendre vite. Il est jeune et je pense qu’il faut encourager les jeunes à s’engager en politique», croit-il.

Appuyer sa candidate

Alors que sa candidate dans la circonscription 5, Stéphanie Valenti, se bat actuellement pour gagner son siège à la CSPÎ, M. Arciresi croit qu’elle a tous les atouts pour exceller au poste de commissaire.

«C’est la candidate idéale. C’est une jeune fille, une jeune maman aussi, donc qui comprend ce que les enfants ont besoin. En plus, elle est prête à s’impliquer, affirme-t-il. Je l’appuie à 100% et je compte faire tout mon possible pour l’aider à gagner.»

Rappelons que cette élection, qui touche une partie d’Anjou et une autre de Saint-Léonard, survient après qu’un recomptage ait démontré une égalité entre le candidat de Miville Boudreault, Patrik Maheux, et Stéphanie Valenti. Les électeurs seront appelés aux urnes le 11 janvier prochain.

Plus d’un mois après sa défaite, M. Arciresi semble serein.

«Ça ne me dérange pas parce que j’ai consacré 27 ans de ma vie à la CSPÎ. Je suis très content du dernier exercice financier qui a fait ressortir un surplus de 8M$ pour un surplus accumulé de 80M$, déclare-t-il. C’est maintenant au tour des nouveaux élus de poursuivre dans la même veine.»