Complexe Gadbois : de nouveaux rabais pour le camp de jour
Devant la colère des parents, le Sud-Ouest fait volte-face dans la tarification du camp de jour du complexe récréatif Gadbois. Il offre maintenant un rabais rétroactif pouvant aller de 25 à 40% selon le nombre d’enfants inscrits.
Dans une lettre transmise à des citoyens mécontents et obtenue par TC Media, le maire Benoit Dorais affirme avoir été «sensibilisé» par la situation, alors que des parents s’étaient présentés au dernier conseil d’arrondissement pour dénoncer la hausse de tarif inattendue.
En 2015, le coût hebdomadaire pour une inscription était de 90 $, avec des frais de garde de 20 $ pour chacune des plages matinale et de début de soirée. Des rabais étaient accordés pour chaque famille de deux enfants ou plus.
Ces rabais étaient disparus lors des premières périodes d’inscription pour l’année en cours et le tarif avait aussi fait un bon de 44%, passant à 130$.
Une rencontre a même été organisée il y a quelques semaines entre des élus et des parents pour que ceux-ci puissent faire part de leurs doléances à ce sujet.
L’arrondissement avait justifié cette hausse par un meilleur encadrement des jeunes et des normes de sécurité plus élevées, notamment grâce à l’apport d’un nouveau gestionnaire des camps, plus expérimenté, le YMCA Montréal, sélectionné par le Sud-Ouest à la suite d’un appel d’offres.
Un camp plus accessible
La lettre de M. Dorais indique que lors du prochain appel d’offres, en 2017, l’arrondissement «s’assurera que le critère de l’accessibilité soit pris en compte de façon marquée.»
Du côté du YMCA, on comprend que l’arrondissement réponde à des préoccupations et confirme que le manque à gagner sera épongé par le Sud-Ouest. Le directeur régional des camps, Sean Day, affirme que l’aspect du coût n’avait pas été précisé comme critère lors de l’octroi du contrat initial par le Sud-Ouest.
Selon le YMCA, les inscriptions au camp de jour du complexe récréatif Gadbois ont grimpé depuis l’envoi de la lettre du maire Benoit Dorais, le 21 avril.
L’organisme à but non lucratif s’attend d’ailleurs à recevoir une centaine d’enfants par semaine, soit environ le même nombre que l’année dernière.