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Le pavillon des Marguerite, un succès

L’équipe-école du pavillon des Marguerite, sur Place du Commerce, a réussi à faire un bel environnement pour les élèves.
L’équipe-école du pavillon des Marguerite, sur Place du Commerce, a réussi à faire un bel environnement pour les élèves soutient l’enseignante de 5e année Claudia Lafleur. Photo: IDS/Verdun-Hebdo - Katrine Desautels

Les écoles sont vides. Les enfants sont à la maison. Mais avant la pandémie, l’Insulaire Claudia Lafleur avait remarqué que l’aménagement des classes de 5e et 6e année du pavillon de l’école des Marguerite dans une tour à bureaux de la Place du Commerce était un succès.

Selon la directrice du pavillon de l’école des Marguerite, les sceptiques face à la décision de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB) sont donc confondus. «Il y avait beaucoup de craintes des parents avant que ce soit mis en œuvre. Ils ont maintenant hâte que leurs enfants soient de retour», indique Mme Lafleur.

On y retrouve plusieurs avantages, notamment des locaux neufs avec de grandes fenêtres des espaces sont larges avec de l’équipement à la fine pointe de la technologie.

«Avec le pavillon, on dirait qu’on attend moins après la [troisième école] parce qu’on est bien. Mais c’est sûr que dans un monde idéal, une nouvelle école ça serait mieux, on reste quand même dans une tour à bureaux», précise la directrice.

Ce projet de nouvelle école à L’Île-des-Sœurs tarde toujours et il n’y a aucun nouveau développement, particulièrement alors que la province tout entière est en pause pour combattre la pandémie de coronavirus.

Enseigner tout en éduquant

Ayant à la fois un mandat de direction et d’enseignement, Claudia Lafleur remarque qu’elle peut plus facilement améliorer les choses puisqu’elle a la rétroaction des élèves et de ses collègues. «En ayant les deux côtés de la médaille, on dirait que toute l’équipe comprend mieux cet aspect, indique-t-elle. Les enseignants avec qui je travaille me disent automatiquement ce qui marche bien ou moins bien.»

Elle croit par ailleurs que son métier gagnerait à être plus valorisé. Mais elle reçoit sa reconnaissance auprès des enfants.

«Puisque les [parents] ont cette liberté de dire ce qu’ils pensent de notre travail, ça fait en sorte qu’on est moins valorisé, qu’on est moins des professionnels, dit Mme Lafleur. Pourtant, c’est tout le contraire.»

Claudia Lafleur est aussi mère de deux enfants. Elle sait que la réalité de la conciliation travail/famille est souvent compliquée. «On ne fait pas juste enseigner maintenant, on doit éduquer aussi», dit-elle.

Le rythme effréné de notre société, le fait que les femmes sont aussi des professionnelles, donne moins de temps aux parents. «Le soir, c’est sûr qu’ils ont moins de temps pour l’éducation, affirme-elle. Il faut donc montrer plus que seulement des matières académiques.»

Le rôle de l’enseignant est d’abord que l’enfant devienne un bon citoyen, selon elle. Pour cela, il faut notamment leur montrer à travailler en collaboration et à développer leur pensée critique.

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