Lettre ouverte
Le reportage sur ma demande au conseil d’arrondissement, le 3 juillet, quant à la difficulté d’obtenir la version anglaise du bulletin de l’arrondissement, le Tournesol, a besoin de clarification.
En effet, j’ai argué que celle-ci n’est pratiquement pas disponible et j’ai cité mes efforts pour l’obtenir au Bureau Accès Montréal. La Conseillère de Parc-Extension, Mary Deros m’a répondu qu’elle fait constamment des demandes pour servir les résidents en anglais. La maire Anie Samson et la conseillère de Villeray, Elsie Lefebvre, ont dit que l’Office envoie des inspecteurs afin de vérifier que la Loi 101 soit respecté. Le résultat est que les résidents ne trouvent pas ce bulletin en anglais avec les autres journaux et le Tournesol, ni au Bureau Accès Montréal (405 Ogilvy) ni dans les présentoirs à la bibliothèque.
Il est, en fait, caché comme si l’arrondissement juge la communication en anglais de ses services (nos services) un danger à la morale publique; pire et moins disponible que les cigarettes.
À cette réunion, j’ai décrit la diminution de sa disponibilité au cours de dernières années, et j’ai exposé le secret de la procédure pour l’obtenir aujourd’hui. Je vous le livre ici, au cas où vos lectures ou votre voisin qui ne lit vite le français veulent s’informer sur les activités et les nouvelles de notre arrondissement.
Depuis environ 4 ans, pour recevoir la version anglaise du Tournesol, il fallait se présenter au BAM et prendre un numéro pour être servi au comptoir. Il n’est jamais disponible en même temps que Le Tournesol officiel distribué de porte-à-porte. Pour ce Tournesol, le cousin anglais, sans couleur ni graphique, photocopié sur papier de bureau, il fallait retourner au comptoir ou téléphoner au 311, mois après mois, et redemander s’il avait encore vu le jour. Si on recevait une réponse affirmative, on courrait au BAM et le préposé allait vous en chercher un, dans une pile stockée dans un placard.
À la fin du mois de juin passé, quand j’ai demandé la plus récente traduction du Tournesol (Mai, vol.5, no.1), le préposé a répondu comme d’habitude qu’il n’était pas disponible. Cette fois, j’ai demandé s’il y avait une version électronique et il a consulté un supérieur (en donnant mon nom), et puis il m’en a imprimé une copie, page par page, sur un côté des feuilles. J’ai demandé alors si ce site web est disponible au publique et il disait que non, c’est sur le réseau interne. Degré de disponibilité: copie papier – nil; copie électronique 50%.
En conclusion, j’estime que tout le monde doit avoir la liberté de lire, le Tournesol.
M. McCutcheon, résidente de Parc-Extension