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Volkswagen Beetle cabriolet : la renaissance, sans le haut!

Photo: Collaboration spéciale

Certaines voitures vieillissent plus mal que d’autres. Et, sincèrement, c’est un peu ce qu’on se disait en regardant vieillir celle qui n’avait plus de New que le nom, la New Beetle.

Heureusement, l’an dernier on a remanié le coupé avec un certain bonheur, et la version cabriolet vient de subir le même sort, au plus grand plaisir des amateurs de voitures du genre.

Il faut dire que la Beetle avait la fâcheuse habitude d’attirer surtout le regard de la gent féminine, et que les gars, les vrais (!), se sentaient moins soumis à la séduction de la voiture aux courbes évidente. La nouvelle génération corrige le tir, en affirmant un peu plus les angles et en offrant une silhouette plus ramassée.

Quand on la regarde, la Beetle cabriolet ainsi remaniée est définitivement la proche parente de l’ancienne version : les phares, bien que remodelés, sont clairement identifiables, et la silhouette générale à quelques iota de l’ancienne. Mais en même temps, surtout en version cabriolet, on sent un nouveau souci du détail.

Les arches de roue sont désormais moins rebondies, et les feux arrière mieux découpés; même la ligne de toit est un tantinet plus plate, donnant l’impression que la Beetle dispose maintenant d’un centre de gravité plus bas. Et avec le becquet arrière, de série sur la cabriolet, la Beetle peut désormais se vanter d’être définitivement plus masculine.

Même impression dans l’habitacle, lui aussi redessiné, qui n’est plus décoré, ô bonheur, du célèbre pot de fleurs, mais comporte des commandes plus ergonomiques et présente un mariage de textures et de couleurs mieux pensé (bien que, sur notre voiture d’essai, le beige et le rouge feu juraient un peu avec le noir du volant et du système audio).

Nous avons un bon mot aussi pour le toit rétractable de toile qui, ma foi, s’avère remarquablement efficace. Sa conception à trois épaisseurs permet une isolation étonnante, et même la neige abondante des derniers jours n’a pas réussi à lui nuire. Pour le retirer, la simple pression d’un bouton et une dizaine de secondes de patience suffisent.

Abaissé ou remonté, le toit ne nuit pas à la visibilité, une rareté dans le segment. Et parce qu’on a bien voulu augmenter la rigidité du châssis, les craquements se font moins nombreux, sans être totalement absents.

Un moteur, un seul Dommage cependant, la VW Beetle cabrio ne dispose, au Canada, que d’une seule motorisation. Oubliez les turbos ou les diesels, car elle offre uniquement le 2,5 litres de 170 chevaux, un moteur bien connu pour ses performances honnêtes, mais sans plus, surtout jumelé à la seule boîte automatique à six rapports du catalogue.

Même si la récente tempête hivernale a un peu retardé l’arrivée du printemps et les randonnées toit abaissé, elle nous aura au moins permis de tester la tenue de route de la petite restylée, ce qui s’est avéré plus agréable que prévu.

Moins féminine, la VW Beetle cabriolet 2013 a le mérite d’avoir, si c’est possible, encore plus de style et de charme!

***
Forces

  • Look
  • Toit bien insonorisé
  • Châssis rigide

Faiblesses

  • Moteur un peu anémique
  • Pas de boîte manuelle
  • Pas de turbo ni de diesel

***
Fiche technique

  • Prix : à partir de 28 775 $
  • Type de carrosserie : cabriolet
  • Passagers : 4
  • Portes : 2
  • Capacité de chargement : 201 L
  • Poids : 1 454 kg
  • Puissance : 170 chevaux
  • Couple : 177 lb-pi
  • Cylindrée : 2,5 L I5
  • Transmission : automatique à 6 rapports
  • Suspension : multibras
  • Roue : 17 po
  • Consommation (L/100 km) : Ville : 9,8 (auto) Autoroute : 7,3 (auto)
  • CO2 : 4 002 kg/an

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