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Un mouchoir qui vous dit que vous devez voir le médecin

Une batterie complètement
flexible vient d’être mise au point par l’équipe de Maksim Skorobogatiy,
professeur agréé à la Polytechnique de Montréal.

Formée de matériaux thermoplastiques, cette nouvelle forme
d’énergie s’intègre parfaitement au tissu, contrairement à l’ancien
textile intelligent qui comprend des puces électroniques, faites de
silicone rigide.

« Le but principal est de démontrer que le textile intelligent peut
fonctionner de façon autonome. L’idée est de créer des éléments
électroniques qui s’intègrent mieux au textile », a expliqué le
professeur Skorobogatiy à Branchez-vous.

Présentant l’apparence de cuivre artificiel et ne mesurant que
quelques millimètres, cette batterie souple et flexible ne présente pas
de danger pour l’utilisateur. « Aucun matériel électronique ne peut
interagir avec la peau », a jouté le titulaire d’une chaire de recherche
en micro et nano-photonique, l’étude des rayonnements
électromagnétiques.

La couleur peut même être modifiée pour faciliter l’intégration au
textile. L’équipe de Skorobogatiy travaille d’ailleurs en étroite
collaboration avec le département de chimie pour développer différents
outils. Par exemple, des capteurs bio-chimiques, intégrés dans un
mouchoir, pourraient capter la présence de bactéries et en avertir son
utilisateur.

L’intégration se doit d’être subtile et complète, car « les
consommateurs ont souvent la perception d’être des robots avec
l’intégration de l’électronique. Ils ne doivent pas noter sa présence. »

Skorobogatiy note aussi le conservatisme de l’industrie du textile
qui tarde à investir dans ce genre de recherches. « J’ai beaucoup voyagé
pour présenter les résultats de mes recherches, entre autres, pour le
gouvernement italien, mais c’est très difficile de vendre ce genre de
produit », a-t-il conclu.

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