Tiger Woods PGA Tour 13: vous avez le gros bout du bâton!
J’ai aimé la nouvelle façon de frapper les balles, dans le dernier Tiger Woods PGA Tour 13 d’Electronic Arts (EA). Elle lui donne des allures de simulation qui plaira aux véritables golfeurs. Pour bien frapper, nous devons conjuguer rythme et force avec finesse afin de bien faire voyager notre balle. J’ai aussi bien aimé l’implémentation d’une jauge nous permettant de voir et d’analyser notre élan à chaque frappe. J’ai adoré les 16 parcours et les 22 golfeurs proposés dans la version de base du titre. L’édition «Deluxe» offre plus de matériel, par exemple cinq parcours de plus. J’ai aimé revivre la carrière de Tiger Woods, de son plus jeune âge jusqu’à aujourd’hui. Les concepteurs nous projettent aussi dans le futur, soit durant la période callant de 2014 à 2017 : c’est un bon flash…
J’ai moins aimé la sensation des mains de la compagnie EA qui caressent constamment mon portefeuille afin que je profite «pleinement» de mon jeu de golf. La sensation de me faire avoir, surtout en ligne, lorsque je joue avec des gens qui, à prix fort, ont tout acheté. Ils frappent la balle plus loin, et avec plus de précision. Ils n’ont pas eu à faire l’effort de gagner les précieuses pièces d’argent dans le jeu. Ils les ont achetées… Quelle déception!
J’ai détesté cette sensation de me faire flouer lorsqu’on me suggère «subtilement» d’acheter les droits d’accès à un parcours de golf pour 500 pièces de monnaie. Ces mêmes parcours qui, il n’y a pas si longtemps, arrivaient avec la version de base du jeu.
J’ai pris en grippe le mode en ligne et les Club House «paquetés» qui donnent l’impression que leurs membres bossent pour la compagnie et qui possèdent tout ce qu’on peut se procurer dans le jeu : ça tue une expérience, je vous en passe un papier!
J’ai trouvé intéressante l’idée d’avoir des «pins» pour favoriser différents aspects de la jouabilité en début de partie. Cependant, j’ai vite déchanté en constatant que l’effet de ces épinglettes était éphémère et qu’on pouvait acheter des «packs» de ces «bonus pins». Ça s’arrête quand? Probablement quand les consommateurs cesseront d’embarquer dans de telles combines bassement mercantiles. Après tout, je vous rappelle que nous avons quand mêmele gros bout de bâton…