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Montréal, ville de champions

Deux équipes montréalaise ont remporté leur championnat respectif cette année : les Alouettes et l’Impact. De plus, les joueurs de ces deux formations ont surmonté des épreuves assez semblables avant d’avoir l’honneur de porter le titre de champions. L’Impact, après avoir vécu un parcours extraordinaire en Ligue des champions de la CONCACAF en 2008, a vu son aventure se terminer brutalement au Mexique, le 5 mars 2009, en se faisant éliminer en quart de finale dans les dernières secondes du match contre le Santos Laguna.

Les Alouettes, pour leur part, avaient la chance de gagner la Coupe Grey au Stade olympique en novembre 2008. Au lieu de ce scénario rêvé, les hommes de Marc Trest­man se sont inclinés devant les Stam­peders de Calgary. Les deux équipes sont toutefois parvenues à mettre leurs échecs de côté en vue de la saison 2009.

Oublier la déception

«J’ai pris du temps pour moi, pour vivre ma déception après la défaite au Stade, indique Étienne Boulay, qui a sauvé les Alouettes pendant le match de la Coupe Grey cette année en récupérant un ballon échappé en toute fin de rencontre. Quand je suis revenu à l’entraînement, j’étais ressourcé et prêt à recommencer.» Le choc de la défaite a aussi été dur pour le onze montréalais. «Le Santos Laguna était plus forts que nous, concède Marc Dos Santos, entraîneur de l’Impact. C’est sûr que la défaite est difficile à accepter quand tu as été si près de faire tomber un géant.»

La saison

Les Alouettes ont connu une saison 2009 au-delà des atten­tes, mais ça n’aurait pas été la première fois que les Oiseaux épatent en saison pour ensui­te déçoivoir en séries. «On savait qu’on avait une équipe pour aller jusqu’au bout, mais on n’a rien tenu pour acquis», confirme Boulay. La saison régulière a été plus difficile pour l’Impact, qui tardait à gagner, même en dominant ses adversaires. «On savait qu’on jouait bien. Le problème, c’est qu’on ne marquait pas, explique Dos Santos. Je savais que le vent allait tourner.»

Le championnat
Et le vent a bel et bien tourné. Le onze montréalais, qui a terminé la saison au cinquième rang, n’a pas perdu un seul match en séries et a levé la Coupe de la USL devant ses partisans à la mi-novembre. «Ce qu’on a fait en séries, ce n’est pas tant un exploit; ce n’était que la poursuite de ce qu’on avait commencé à bâtir au cours de la saison», expli­que Dos Santos.» Deux semaines plus tard, les Moineaux ont remporté le Saint Graal du football canadien grâce à un botté de Damon Duval lors du dernier jeu du match. «C’était mieux qu’un scénario hollywoodien», ra­con­te Étienne Boulay. Malheureusement, avec les performances du Canadien, il faut accepter l’évidence : le proverbe «jamais deux sans trois» ne s’appliquera pas à Montréal cette fois-ci.

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