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La Pizzaiolle: une icône de la rue Saint-Denis ferme ses portes

Pizzaiolle
Photo: Jason Paré/Métro Média

La Pizzaiolle de la rue Saint-Denis, devenue une véritable icône du Plateau Mont-Royal, ferme ses portes.

Curiosité rétro sur le Plateau-Mont-Royal, le diner Galaxie, datant de 1952, avait été importé de Boston en 1993 afin de s’établir sur l’artère commerciale.

Selon le message publié sur leur page Facebook, les circonstances actuelles et les changements de vocation de la rue Saint-Denis, qui leur ont été imposés, ont amené Pizzaiolle à conclure que leur restaurant n’était plus viable à cet emplacement. Souhaitant éviter à tout prix la démolition de cette icône architecturale, sauvé in extremis dans les années 1990, la chaîne offre leur soutien pour le déménagement du bâtiment qui doit apparemment laisser sa place à un futur projet immobilier.

Coût de l’acquisition du diner: 250 000$, ce qui n’inclut pas les frais de déplacement.

Malgré nos demandes d’entrevues, le propriétaire de la chaîne, Daniel Noiseux, a préféré décliner notre invitation et ne pas faire de commentaires pour l’instant.

Une deuxième vague dévastatrice

Même s’il semble que la pandémie ne soit pas le seul motif derrière la fermeture du Pizzaiolle Saint-Denis, David Lefebvre, vice-président, Affaires fédérales et Québec pour Restaurants Canada, rappelle que «la deuxième vague de fermeture est dévastatrice» pour les restaurants du Québec, mais aussi pour ceux des grandes villes de l’Ontario, comme Toronto et Ottawa.

Il y a eu beaucoup d’investissements de la part des restaurateurs pendant l’été afin de respecter les règles sanitaires, et pour plusieurs, la fermeture des salles à manger annonce la fin de leur entreprise, surtout si la période des fêtes est également sacrifiée.

«Depuis le début de la pandémie, 10% de l’industrie québécoise n’existe plus», ajoute M. Lefebvre, ce qui comprend les restaurants, mais aussi les autres établissements comme par exemple les bars, les tavernes et les crèmeries (ce qui représente autour de 23 000 membres).

Et si la situation, qualifiée «d’extrêmement difficile» par M. Lefebvre, ne s’améliore pas, la moitié des restaurateurs indépendants risquent de fermer leurs portes.

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