Montréal-Nord

Un Noël gourmet aux Fourchettes de l’Espoir

Collin-Lalonde Anabel - TC Media

5 décembre 2011 à 11h14 2 minutes de lecture

Les Fourchettes de l’Espoir se préparent à recevoir jusqu’à 200 invités pour une célébration de Noël digne du 10e anniversaire de l’organisme, le 18 décembre.

Cette année, l’équipe de Brunilda Reyes et ses « petits chefs » convient environ 200 personnes dont les 30 jeunes mères du programme Un rayon de soleil, à un Noël gourmet.

Sœur Angèle, la marraine des Fourchettes de l’Espoir, a tout orchestré. Elle a approché la Société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec (SCCPQ) pour leur proposer un partenariat avec l’école culinaire. Interpellé par la mission de l’institution, la société a accepté le projet et l’a propulsé encore plus loin.

Le 18 décembre, un groupe de chefs professionnels va recevoir et servir la plus grande table de Noël jamais mise aux Fourchettes de l’Espoir. Les chefs seront jumelés aux apprentis cuisiniers de l’école culinaire. Les jeunes auront alors l’occasion de vivre en grande première une véritable expérience de cuisiner.

Le chef Mario Julien du club de golf Le Mirage préparera quatre dindes de 22 livres. La pâtisserie Belair assurera les autres mets traditionnels, soit une trentaine de tourtières et quelques bûches de Noël.

« C’est un cadeau du ciel », s’exclame Mme Reyes, la fondatrice. En plus de fournir un bon repas à 200 personnes, la SCCPQ distribuera 100 sacs cadeaux aux enfants présents.

Entre les fêtes de Noël et le Jour de l’an, beaucoup d’organismes ferment leurs portes. Pour combler les besoins de dépannage alimentaire qui eux ne prennent pas de congé, l’organisme les Fourchettes de l’Espoir reste ouvert pendant cette période.

Les « petits chefs »

Depuis plusieurs années, les Fourchettes de l’Espoir offrent la possibilité à des enfants de 4 à 12 ans de s’initier à la cuisine. La cohorte de cette année regroupe 15 « petits chefs » participant à des ateliers culinaires tous les samedis.

« Ils apprennent à partir de rien, explique Brunilda Reyes. Ils apprennent à mettre une table, à bien présenter les aliments. Tout ce qui a trait à la préparation d’un repas. »

L’implication de la SCCPQ représente beaucoup pour Mme Reyes. « Ce contact avec de tels professionnels permet aux jeunes de rêver et ça, ça fait partie de notre travail », rappelle-t-elle.