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Les problèmes d’approvisionnement menacent l’armée

Quebec Premier Philippe Couillard and Brigadier General Jean-Marc Lanthier attend a ceremony honouring soldiers who participated in the war in Afghanistan, Friday May 9, 2014 at CFB Valcartier. Long-standing problems with Canada's military procurement system are threatening to undermine the Trudeau government's vaunted defence policy, warns a new report. THE CANADIAN PRESS/Clement Allard Photo: THE CANADIAN PRESS
Lee Berthiaume - La Presse Canadienne

OTTAWA — Les nombreux problèmes du système d’approvisionnement de l’armée canadienne minent la politique de défense du gouvernement Trudeau, peut-on lire dans un nouveau rapport.

L’étude, publiée cette semaine par l’Institut canadien des affaires mondiales, souligne que le gouvernement est en voie de dépenser des milliards de dollars de moins que prévu.

Selon l’auteur du rapport, David Perry, un expert sur les questions de la défense, l’argent est pourtant disponible. Le problème réside plutôt dans les goulots d’étranglement du système d’approvisionnement qui retardent considérablement un certain nombre de projets.

Le système d’approvisionnement des Forces armées canadiennes souffre de problèmes récurrents depuis au moins cinq ans. L’argent dépensé pour l’achat d’équipements neufs a diminué de façon régulière en raison des retards.

En dévoilant sa nouvelle politique de défense en juin, le gouvernement libéral a promis d’augmenter de façon importante les dépenses annuelles pour l’achat de nouveaux équipements au cours des 10 prochaines années. Malheureusement, il n’avait rien annoncé pour régler les problèmes de retard.

À court terme, l’armée devra attendre plus longtemps que prévu pour obtenir des équipements neufs. Plus inquiétant, c’est de voir que le programme ambitieux du gouvernement libéral visant à revitaliser et à renforcer l’armée ne verra pas le jour tel que promis.

Au cours de la première année du programme «Protection, Sécurité, Engagement», le gouvernement devait dépenser environ 6 milliards $ pour l’achat de nouveaux équipements.

M. Perry estime, à moins d’un retournement imprévu au cours du dernier trimestre de l’exercice financier, les achats de nouveaux équipements s’élèveront de 3 milliards à 4 milliards $.

«La première année d’existence de ‘Protection, Sécurité, Engagement’ démontre déjà que les objectifs de dépenses du programme ne seront pas atteints à moins qu’on apporter des changements radicaux (au système d’approvisionnement)», soutient-il.

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