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2James à C2MTL

Photo: Yves Provencher–La Presse Canadienne

Lors de la dernière journée de sa troisième édition, C2MTL, événement dédié à l’alliage entre la créativité et le commerce, accueillait hier des têtes d’affiche géantes: James Cameron et James Murphy. Dans le cadre de deux rencontres animées par George Stroumboulopoulos, auxquelles le public montréalais a activement participé, ces créateurs sont revenus sur leur parcours, leurs inspirations et les obstacles qu’ils ont surmontés. Petit survol.

James 1: Murphy, Musicien, réalisateur, cofondateur du label DFA

Certains thèmes abordés durant la discussion?
La vie de Murphy depuis qu’il a dissous son groupe à l’aura mythique, LCD Soundsystem, et la relation qu’il entretient avec ses ex-compagnons de la formation. «Ça va. De toute façon, ce groupe devait durer un seul week-end. Il a finalement duré dix ans. Ouaip. Ce fut un trèèèès long week-end», a-t-il blagué.

Un des projets dont il a parlé?
Son désir de rendre le métro de cette «mégapole mégacapitaliste» qu’est New York, moins «méchant» en transformant les sonorités entendues quand on passe notre carte aux tourniquets en symphonie. De plus, si ce projet que Murphy lui-même juge «irréalisable», chaque quartier et station aurait ainsi sa propre musique.

Ce qu’il a dénoncé?
Le mot «contenu», un terme qu’il «abhorre». «De nos jours, si tu remets un album à ta compagnie de disque, c’est sûr que quelqu’un va te dire: ‘‘OK, mais le contenu, il est où?’’ Il ne suffit plus de faire de la musique, a-t-il décrié, il faut se construire un site web, faire quelque chose d’interactif, crier tout nu en haut d’un toit et sortir avec quelqu’un de célèbre.»

James 2: Cameron, Cinéaste, défenseur de l’environnement

Les sujets dont il a été question pendant la discussion?
Il y en a eu tout plein. L’alignement raté des étoiles dans une des scènes de Titanic. Son régime végétalien. Son nouveau projet avec le Cirque du Soleil, qui adaptera Avatar en spectacle de tournée mondiale. Son amour pour la science et les multiples expéditions – huit pour être plus précis – auxquelles il a pris part, dans les profondeurs des océans.

Ses premiers élans créatifs?
«Jouer dans les grandes ligues du cinéma, c’était mon fantasme, s’est-il souvenu. Quand j’ai commencé dans le milieu, je n’en revenais pas. Je pensais toujours que quelqu’un viendrait tôt ou tard me taper sur l’épaule pour me dire: « Désolé, on s’est trompé de Cameron ».»

Le moment où il a su qu’il avait réussi?
Quand les gens du Merveilleux monde de Disney l’ont appelé pour lui dire qu’ils voulaient faire un parc à thème d’Avatar. «Pas un manège. Un PARC À THÈME, a-t-il précisé. Ça, ça veut dire que t’as atteint un sommet.»

Son combat?
Les changements climatiques et la lutte constante qu’il mène pour rendre la planète plus verte

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