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SAT: un combo gastronomie-divertissement avec ça?

La Société des arts technologiques (SAT) propose une formule souper-spectacle. Photo: SAT/Constance Cazzaniga

Pas de plan pour la Saint-Valentin? Pas trop envie d’un énième ciné-resto? La méconnue formule souper-spectacle de la Société des arts technologiques (SAT) a de quoi vous sortir de la routine et de la torpeur hivernale.

Pour environ 70 $ par personne, on a l’occasion d’assister à une projection à prix réduit dans le fameux dôme qui fait la renommée de la SAT, une expérience immersive qu’on précède ou qu’on fait suivre d’un repas au Labo culinaire, restaurant situé sous le même toit.

L’idée est née depuis déjà quelques années, mais une pandémie qui a forcé la fermeture des restaurants et des salles de spectacle a mis quelques bâtons dans les roues du projet, qui reprend maintenant de la vigueur.

Parallèles

Jusqu’au 17 février, la projection disponible dans la formule souper-spectacle est Parallèles, une sélection de 10 courts métrages qui nous font voyager de l’infiniment grand à l’infiniment petit, de notre monde intérieur à l’ensemble de l’univers.

Ces films de créateur.trice.s du pays, mais aussi d’ailleurs (Royaume-Uni, Japon, Espagne, Suisse, Allemagne…) mélangent des segments très abstraits, au croisement entre la géométrie et les jeux de lumière, à d’autres plus concrets, souvent par le biais de fragments où s’invitent des éléments reconnaissables comme des mains, une église ou encore des tableaux dans une galerie d’art.

Polydomous est le seul court métrage de la sélection, faite par la SAT, qui mise entièrement sur des prises de vues réelles. En six minutes, on nous fait faire un petit tour du monde en juxtaposant des images de Montréal à celles prises dans d’autres grandes villes, souvent en optant pour des angles inusités. D’une seconde à l’autre, on peut être au sol avec des pigeons toulousains, puis dans une cérémonie à Dehli ou dans un panier d’épicerie.

D’autres œuvres explorent davantage la science-fiction. C’est le cas de Les lendemains d’hier, qui évoque une dystopie, de Mémoire concrète et son futur surréaliste ou encore de Paradoxa et son voyage temporel. D’autres encore nous entraînent dans l’imaginaire, comme Silkroadia et son pays du rêve, Monera et sa conception du microscopique ou encore La matière des souvenirs, qui nous conduit aux confins de la mémoire.

Labo culinaire

Fort sympathique, le restaurant de la SAT mise sur des ingrédients locaux apprêtés de manière à évoquer des plats réconfortants, mais revisités à la sauce gastronomique. Suivant le principe «de la ferme à la table», la cheffe Émilie Bégin assure une proximité avec les producteurs afin d’offrir un menu qui met de l’avant des produits de saison, souvent biologiques.

Ainsi, parmi les plats présentement à la carte, on pense à une entrée de topinambours, à un chausson au saumon qui rappelle les pâtés feel good et à un dessert inspiré du gâteau aux carottes, mais en beaucoup plus fancy. On complète avec un bon vin, tous ceux offerts au Labo culinaire étant biologiques.

La formule souper-spectacle comprend entrée, plat principal, dessert et verre de bulles. Si on peut obtenir ses billets en ligne, il faut toutefois s’assurer de contacter le restaurant afin de faire une réservation.

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