Un premier bilan pour Métro
Voilà, c’est fait. Un premier trimestre bouclé. Et aussi une première année civile qui s’achève.
D’habitude, c’est le moment où on parle des moments qui ont marqué l’année. Des gros dossiers qu’on a sortis, des gaffes des politiciens, des vedettes qui ont brillé. Sauf que là vous allez me permettre de me regarder le nombril juste un petit peu. Parce que, my God, ce qu’on a fait cette année c’est quand même incroyable!
Bon… faut dire aussi qu’on a seulement trois mois derrière la cravate, donc ça serait un peu court comme récapitulatif si on se limitait à l’actualité qu’on a couverte. Fak si vous avez envie d’entendre parler de Métro, de l’IA et des projets qui s’en viennent pour nous, vous êtes au bon endroit!
Le chemin parcouru
Prenons quand même un moment pour souligner l’importance de ce qu’on a accompli chez Métro.
Il y a un an, personne ne se doutait qu’on célébrerait aujourd’hui un jalon. Même moi, je pensais que le journal était mort. Je consultais le site de temps en temps pour un indice sur ce qui pourrait se passer. Rien. Je craignais que ça devienne un de ces sites «zombies» qui n’offrent plus aucun contenu neuf mais qui restent actifs pour qu’un propriétaire puisse presser les dernières gouttes de revenus publicitaires avec le SEO accumulé des années passées.
J’avais tort.
Derrière le rideau, il se tramait quelque chose. Une nouvelle façon de voir l’industrie journalistique. Un nouvel outil et un nouveau modèle d’affaires qui allaient permettre une relance sur de nouvelles bases.
Puis, on m’a offert une opportunité. Celle d’être le dernier porteur de ballon dans cette séquence de jeu incroyable. D’être celui qui mettait la touche finale pour que l’équipe puisse entrer dans la zone de but.
Le 1er octobre, on a fait un splash. Métro est de retour!
Tournée des médias. Tournée des chercheurs aussi. On s’est assuré que tout le monde sache qu’on revenait dans le paysage et qu’on le faisait avec le courage de mettre de l’avant une nouvelle vision.
Oui, je parle de l’IA. Tout le monde nous a parlé de l’IA… Mais je n’élaborerai pas tout de suite, je me garde une petite place à la fin pour aborder ça.
Qu’est-ce que cette relance a donné? Je ne vous embêterai pas avec nos stats, mais je peux vous dire qu’on a atteint notre principal objectif: on s’est retaillé une place dans le paysage médiatique.
On a aussi reconfirmé la pertinence de notre mission locale. Un exemple simple: lors de la soirée électorale du 2 novembre, non seulement notre contenu a atteint des dizaines de milliers de lecteurs, mais ce sont les textes sur les courses dans les arrondissements qui ont suscité le plus d’intérêt.
Croissance dès janvier 2026
Tout ça nous a permis de mettre la table pour ce qui s’en vient.
Vous avez peut-être déjà vu l’offre d’emploi qu’on a affichée pour Métro Québec. L’équipe grossit, et ça nous permettra de donner un peu plus d’amour à la Vieille Capitale.
Ça va commencer avec un poste à la pige. Dès que possible, on le transformera en poste régulier à temps plein.
Ce n’est qu’un tout petit aperçu de ce qu’on accomplira en 2026. Rappelez-vous ce qu’on a déjà promis: il y a des infolettres à relancer, une application aussi, des nouveaux sujets à couvrir et un modèle d’abonnements à implanter.
Je ne peux pas tout vous décrire en détail, mais je vous invite à rester à l’affût. L’année 2026 sera une belle année pour Métro.
Et – contrairement à ce qu’en pensent certains – ces projets de croissance seront propulsés par le travail de journalistes en chair et en os.
Quels constats pour l’IA en journalisme?
S’il y a bien un truc que les gens ont retenu de notre relance, c’est qu’on utilise désormais l’IA pour produire une partie de nos textes.
Je ne reviendrai pas sur tout ce que j’ai pu dire sur le sujet. Mais je pense que j’ai pu démontrer, au cours des trois derniers mois, que nous faisons un usage éthique et efficace de l’intelligence artificielle dans la production de nos reportages. Aucun plagiat. Aucun texte publié sans vérification humaine. Aucun sujet sensible assigné à une machine.
Parce que nous utilisons l’IA avec un but précis: libérer les journalistes des sujets simples pour s’attaquer aux sujets plus complexes.
Vous pensez que j’aurais pu mettre une seule seconde à regarder ce qui se passait à l’Hippodrome et au Triangle pendant les élections si je devais aussi rédiger moi-même la dizaine de textes IA que je publie chaque jour? Ou que j’aurais analysé les hausses de taxes dans les 19 arrondissements de Montréal? Fuck no!
C’est sûr que j’ai pas cassé la barraque, assis tout seul dans mon salon. C’est pour ça que j’ai hâte d’accueillir de nouvelles personnes pour qu’on puisse vous montrer réellement ce dont on est capables.
L’IA nous a permis de ramener plus rapidement une voix locale importante. Nous pouvons maintenant entamer notre croissance en misant sur la force des journalistes qui feront partie de l’équipe.
Ceci étant dit, Métro prend un break pour Noël. On se revoit en 2026!