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Devenir entrepreneur à l'étranger: Des macarons plein les valises

En arrivant à Montréal en novembre 2007, Johan et Gaëlle Crop ne pensaient pas se retrouver à la tête d’une entreprise moins d’un an plus tard! Pourtant, depuis maintenant 18 mois, dans un petit local du Plateau-Mont-Royal, le jeune couple de Français propose ses macarons, une pâtisserie très populaire en France, aux Montréalais.

Si le but initial du voyage était de trouver un emploi à Montréal, Johan et Gaëlle, après avoir constaté que les postes offerts ne leur convenaient pas, ont décidé de créer leurs propres emplois. Les choses se sont faites rapidement, mais n’ont pas toujours été simples. Ouvrir son entreprise ailleurs que dans son pays d’origine offre des avantages, mais présente aussi des difficultés.

Une décision importante
«Avant d’ouvrir son entreprise, il faut voir si on est prêt à oublier son pays d’origine et à s’intégrer dans le nouveau pays, explique Gaëlle Crop. Ouvrir une entreprise est un projet à long terme; alors il faut y penser!»

Selon elle, il est aussi nécessaire de porter une attention particulière à la langue. «Pour faire toutes les démarches nécessaires à l’ouverture d’un commerce, il est beaucoup plus simple de choisir un pays où l’on parle une langue dans laquelle on est à l’aise », croit-elle.

Surmonter les obstacles
Pour Johan et Gaëlle, ce qui a été le plus difficile lors de l’ouverture de La maison du Macaron a été l’impossibilité d’obtenir un prêt. «Les banques ne tenaient pas compte de notre historique financier; nous n’avions donc droit à aucun prêt», se souvient-elle. Même la machine Interac s’est fait attendre quelques mois, car les nouveaux entrepreneurs doivent d’abord prouver qu’ils sont dignes de confiance.

Heureusement, la relation avec les clients fait oublier les difficultés. «Ici, les clients discutent et sont très gentils. En France, ils sont plus exigeants», dit-elle. Si Gaëlle avait un conseil à donner à quelqu’un qui souhaite ouvrir son entreprise en dehors de son pays d’origine, ce serait de «commencer simple et de bien s’entourer ». Selon elle, c’est la clé du succès!

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