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Le casse-tête des assurances hypothécaires

Photo: Métro

Selon une enquête réalisée par le Centre d’intervention budgétaire et sociale de la Mauricie en 2008, la plupart des consommateurs ayant souscrit une assurance hypothécaire comprennent mal les tenants et les aboutissants de leur contrat. Pour y voir plus clair, Métro a concocté un petit guide en trois étapes.

Évaluer ses besoins… et ses moyens
«Dans le domaine des assurances hypothécaires, il n’y a pas de règle d’or; on fonctionne au cas par cas», indique Christian Gagnon, directeur régional principal, secteur crédit personnel et protection de Crédit chez TD Canada Trust. Voici quelques facteurs à prendre en compte :

  • Les autres protections : Les salariés qui possèdent déjà une assurance invalidité auprès de leur employeur sont peut-être suffisamment protégés. À l’inverse, pour les travailleurs autonomes, l’assurance hypothécaire peut être un bon complément à d’autres produits, comme l’assurance salaire.
  • Les actifs : En cas de coup dur, nos économies suffiraient-elles à honorer nos paiements hypothécaires?
  • La tolérance au risque : Certains sont du genre à se dire que, si un malheur survenait, ils n’auraient qu’à mettre leur maison en vente. D’autres veulent conserver leur maison à tout prix.
  • La situation familiale : À moins de vouloir léguer sa maison à des proches, un célibataire sans enfant aura moins intérêt à souscrire une assurance vie hypothécaire qu’un couple ayant des enfants à charge. De même, les conjoints qui  contribuent de manière inégale aux versements hypothécaires devraient opter pour une assurance invalidité hypothécaire qui reflète cette réalité.

S’informer sur les différents produits
On distingue généralement quatre types de couverture hypothécaire.

  • L’assurance prêt hypothécaire : cette assurance protège l’institution financière en cas de défaut de paiement de la part de l’emprunteurt. Elle n’est obligatoire que si la mise de fonds est inférieure à 20% de la valeur du prêt.
  • L’assurance invalidité hypothécaire : Elle prend en charge les paiements hypothécaires en cas d’accident ou de maladie grave.
  • L’assurance vie hypothécaire : Elle rembourse le solde hypothécaire en cas de décès.
  • L’assurance vie temporaire ou permanente : Elle offre elle aussi une couverture en cas de décès. Dans le cas de l’assurance temporaire, on peut choisir la durée de la protection (5, 10, 20 ans…) de même que le montant de la police. Cette assurance n’étant pas liée à l’hypothèque, les bénéficiaires peuvent en disposer comme bon leur semble.

Choisir son assureur
On négoce le prix d’achat de notre propriété, on magasine les meilleurs taux d’intérêt… mais lorsque notre institution financière nous propose une assurance hypothécaire couvrant la vie et l’invalidité, on y adhère sans trop poser de questions.

Pourtant, rien ne nous oblige à choisir l’assurance proposée par notre prêteur. «En fait, les compagnies privées offrent souvent des produits plus avantageux», affirme Gilles Montour, le conseiller en sécurité financière derrière le site monassurancepret.com. Le tableau présenté ci-dessus résume les principales différences entre les assurances offertes par les prêteurs et celles qui sont proposées par des entreprises plus spécialisées.

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