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12 lieux trippants pour découvrir l’Abitibi-Témiscamingue cet été 

Un pont suspendu au parc national d'Aiguebelle. Photo: Gracieuseté, Christian Leduc

Comme disent les gens de la place, ce n’est pas l’Abitibi-Témiscamingue qui est loin de Montréal, c’est Montréal qui est loin de l’Abitibi. Alors cet été, oubliez la Gaspésie et la Côte-Nord, Métro vous invite à découvrir les magnifiques paysages, la charmante population et le ciel témiscabitibien infini. 

Présentée parfois comme le Far West du Québec, la région se démarque évidemment par ses immenses forêts où l’on compte quelque 22 000 lacs et rivières. Cependant, même si la nature est omniprésente, il n’y a pas qu’elle qui vaille le détour. Voici 12 suggestions de lieux naturels, historiques ou gourmands à visiter lors de votre (très) prochain séjour dans cette région. 

Destinations gourmandes

La microbrasserie Le Prospecteur 

Photo: Gracieuseté, Vicky Neveu

Lorsqu’on arrive en Abitibi, la microbrasserie Le Prospecteur est l’endroit parfait pour se rincer le gosier après avoir traversé la réserve faunique de La Vérendrye. En plus de la magnifique terrasse sur le toit de l’établissement, le choix de bières (régulières, saisonnières, vieillies en barriques), de cidres de pomme et même de kombuchas risque de vous plaire.  

« L’ambiance est vraiment chaleureuse, soutient Audrey-Anne Gauthier de Tourisme Abitibi-Témiscamingue. C’est un grand pub et il y a de la super bonne nourriture. » 

Adresse: 585, 3e Avenue, Val-d’Or

Site Web: https://microleprospecteur.ca/

La miellerie de la Grande Ourse

Photo: Gracieuseté, Hugo Lacroix

À Saint-Marc-de-Figuery, tout près d’Amos, Audrey-Anne Gauthier conseille d’aller faire un tour à la miellerie de la Grande Ourse. 

« Depuis l’année passée, ils ont une buvette. Ils font de l’hydromel, mais maintenant on peut manger et boire des cocktails faits à partir de leur alcool et d’autres alcools de la région. Ils ont aussi une petite boutique avec plein de produits régionaux. » 

Un safari apicole est également offert pour permettre au public de plonger dans l’univers des abeilles. Une proposition qui, disons-le, a du piquant (s’cusez-la). 

Adresse: 391 QC-111, Saint-Marc-de-Figuery

Tarifs pour le safari: Entre 10$ et 20$, selon l’âge des visiteur.euse.s

Site Web: https://mielgrandeourse.com/

Destinations plein air

La ZEC Kipawa 

Photo: Gracieuseté, Carol Courchesne

Pour ceux et celles qui souhaitent commencer par le Témiscamingue, l’adepte de plein air Carol Courchesne propose de découvrir la zone d’exploitation contrôlée (ZEC) Kipawa et le lac du même nom. 

« Pour moi, c’est le paradis, c’est un trésor caché, considère le campeur. Le lac Kipawa [et ce qui l’entoure], ce sont des territoires qui ont été inondés pour faire des barrages hydroélectriques. C’est anciennement une forêt et c’est complètement irréel. Parfois, tu passes à côté d’un arbre [immergé] en faisant du canot. Il y a également des falaises hallucinantes. » 

Les îles y sont nombreuses, un lieu idéal pour camper et pêcher, explique-t-il.  

Adresse: 2, chemin de Pénétration, Béarn

Site Web: https://zeckipawa.reseauzec.com/

La ZEC Restigo  

Photo: Gracieuseté, Carol Courchesne

Pour ce qui est de la ZEC Restigo, Carol Courchesne conseille fortement le lac Sairs. « Le lac Sairs, c’est loin, mais c’est magnifique. Tout le tour du lac, c’est de la plage de sable. Donc, tu peux tenter à peu près partout. C’est vraiment écœurant. »  

Le canoéiste mentionne une île en particulier, appelé par les gens du coin « l’île de l’amazonite », puisqu’elle est recouverte de fragments de cette pierre ornementale de couleur verte, résultat d’anciens dynamitages. « On dirait du verre cassé de bouteille de 7up, raconte-t-il. C’est super beau. » 

Adresse: 1200, chemin Maniwaki, Kipawa

Site Web: https://zecrestigo.reseauzec.com/

Le parc national d’Aiguebelle

Photo: Gracieuseté, Prêts pour la go

L’un des joyaux du patrimoine naturel de l’Abitibi, c’est bien entendu le parc national d’Aiguebelle, où se trouvent des roches vieilles de 2,7 milliards d’années.  

« Il y a des chalets rustiques super le fun à Aiguebelle, affirme Carol Courchesne. Ce sont de petites cabanes en bois ronds, dans lesquelles tu as le minimum: une place pour mettre ton slip, un poêle à bois, that’s it. » 

La randonnée est l’une des activités principales dans ce parc qui propose entre autres de traverser un lac de faille sur un pont suspendu de 90 mètres et gravir/dévaler un escalier hélicoïdal courant le long d’un escarpement vertigineux.  

Adresse: 12373, rang Hudon, Rouyn-Noranda

Tarifs: 9,55$ pour les adultes / Gratuit pour les 17 ans et moins

Sentiers pédestres du mont Chaudron  

Pour les adeptes de randonnée extrême, Carol Courchesne mentionne le mont Chaudron, dont l’ascension est qualifiée de « très périlleuse et dangereuse » par le site Accès Plein Air. Considérée comme l’un des plus hauts sommets de la région, cette anomalie géologique à la frontière de l’Ontario et du Québec a été nommée ainsi puisque sa forme ressemble à celle d’un chaudron inversé. 

« Monter là, c’est assez ardu, et si tu es du genre à avoir le vertige, tu vas avoir des émotions fortes », promet l’amateur de plein air. 

Une aventure à entreprendre à vos risques et périls!

Adresse: Route 117 Nord, près de Rouyn-Noranda (Arntfield)

Sentiers pédestres des collines Kékéko

Si vous souhaitez faire une randonnée moins risquée, Carol Courchesne propose également la Transkékéko, dans le secteur des collines Kékéko, près de Rouyn-Noranda, un sentier d’une distance totale de 15,6 km.  

« C’est exigeant physiquement et il faut de bons genoux. Je l’ai faite deux fois et les deux fois, je l’ai terminée péniblement, parce qu’il y a beaucoup de montées et de descentes. C’est à peu près six heures de marche. » 

Pour les néophytes, d’autres sentiers plus faciles peuvent également être explorés dans le secteur

Adresse: 3200, boulevard Témiscamingue, Rouyn-Noranda

Sites historiques

La Cité de l’Or  

Photo: Gracieuseté, Christian Leduc

Témoin de la ruée vers l’or qui a commencé dans la région dans les années 1920, la Cité de l’Or permet de visiter les galeries de l’ancienne mine Lamaque.    

Ainsi, à moins que vous soyez claustrophobe, descendre à 91 mètres (300 pieds) sous terre pour explorer une vraie mine doit absolument faire partie de votre programme, selon Audrey-Anne Gauthier.  

« Autour de la Cité de l’Or, tu as aussi le village minier Bourlamaque qui est classé historique et qui est encore habité aujourd’hui. »  

Adresse: 90, avenue Perrault, Val-d’Or

Tarifs: Entre 25$ et 45$ selon l’âge des visiteur.euse.s

Site Web: https://www.citedelor.com/

Dispensaire de la Garde à La Corne 

Conservé dans son intégralité et construit dans les années 1930, le Dispensaire de la Garde à La Corne serait l’un des plus représentatifs au Canada. 

« C’est un centre d’interprétation qui met l’accent sur la profession d’infirmières de colonie à l’époque, raconte Audrey-Anne Gauthier. C’est vraiment trippant et c’est axé sur un métier féminin. Il n’y en a pas tant que ça, des musées qui parlent exclusivement des femmes, et c’est un petit lieu vraiment cool à découvrir. »  

Adresse: 339 QC-111, La Corne

Tarifs: 10$ pour les adultes / 5$ pour les 6 à 16 ans / Gratuit pour les 5 ans et moins

Site Web: https://www.dispensairedelagarde.com/

Le circuit Anisipi 

Photo: Gracieuseté, Moment Factory

Le studio multimédia montréalais Moment Factory ne fait pas que développer les effets de scène pour les concerts de superstars américaines! Il a également participé à la conception des installations faisant partie du circuit Anisipi. 

Ce circuit est constitué de quatre lieux qui cherchent entre autres à rendre visible la présence ancestrale des Anicinabek. 

« Ce circuit raconte toute l’histoire de l’eau dans Amos-Harricana avec les eskers, explique Audrey-Anne Gauthier. Il y a des projections numériques au Refuge Pageau, au Tipi à Pikogan, à la plage du lac Beauchamp et également, au puits municipal [d’Amos]. » 

Si l’on peut profiter séparément des quatre installations, un service d’autocar pour les groupes de 20 personnes et plus est disponible afin de faire le circuit complet.

Adresse: Amos et ses environs

Tarifs: Entre 9$ et 28$ selon l’installation

Site Web: https://anisipi.com/

Obadjiwan-Fort-Témiscamingue 

Photo: Gracieuseté, Stéphane Fortin

Entre la « forêt enchantée » et le lac Témiscamingue se trouve l’ancien poste de traite des fourrures Obadjiwan-Fort-Témiscamingue. Ce lieu historique souligne entre autres la présence des Autochtones dans la région, présence qui remonte à 6000 ans.  

« Il y a des fondations qui datent de 1720, ça fait donc vraiment partie du cœur de l’histoire régionale du Témiscamingue », précise Audrey-Anne Gauthier.  

Des scénographies permettent également de voyager dans le temps et d’en apprendre sur l’histoire de la traite des fourrures. 

Adresse: 834, chemin du Vieux Fort, Ville-Marie

Tarifs: 4,25$ pour les adultes / 3,75$ pour les aîné.e.s / Gratuit pour les 17 ans et moins

La scène culturelle rouynorandienne 

Photo: Gracieuseté, Louis Jalbert

Enfin, même s’il y a des festivals tous les week-ends de l’été un peu partout dans la région, la scène culturelle de Rouyn-Noranda fait preuve d’un dynamisme incontesté. Il y a évidemment le Festival de musique émergente qui attire des gens d’un peu partout lors du long week-end de la fête du Travail ou encore le mythique Cabaret de la dernière chance, immortalisé par Richard Desjardins. 

Mais, si vous passez par la « capitale du cuivre » – et de l’arsenic – vous devez absolument faire un tour à L’Écart, un centre d’arts visuels à la programmation très riche, ainsi qu’à Livresse, un bar-librairie où l’on peut lire ou discuter entre ami.e.s en buvant un bon café, une bière locale ou un verre de vin. Que demande le peuple? 

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