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Les écoles de Cartierville débordent

Devant l’école François-de-Laval, Jocelyne Cyr, commissaire de la circonscription de Cartierville n’était pas peu fier de montrer le nouveau visage de l’établissement.
Les travaux de reconstruction de l’extérieur et du toit s’achèvent quelques jours avant la rentrée des classes. Ce chantier illustre à sa manière les impératifs auxquels fait face ce quartier. La surpopulation dans les écoles exerce une pression telle, que Mme Cyr ne parle plus que de travaux construction.

« Bientôt, il y aura une belle école sur le terrain de la cour de François-de-Laval », indique celle qui va se représenter comme commissaire dans sa circonscription le 2 novembre.

Le nouveau bâtiment dont on a commencé à esquisser les plans devrait recevoir 400 élèves. L’école actuelle en accueille déjà 500 alors que trois classes en préfabriqué ont été ajoutées pour respecter les ratios maître-élèves.

On a aussi multiplié les annexes depuis quelque temps. Une pour Sainte-Odile et une autre qu’on a appelé l’annexe François-de-Laval temporaire pour signifier la complexité et l’urgence de la situation.

La circonscription avait récupéré également en 2013, le bâtiment situé sur la rue Victor-Doré.

Celui-ci accueillait les organismes communautaires de Bordeaux-Cartierville.

Des travaux d’aménagement, lancés en 2013, ont permis d’ajouter 12 classes à l’offre qui existe dans ce secteur.

« Je n’étais pas vraiment d’accord de récupérer Victor-Doré, parce que géographiquement il ne peut répondre à toutes les demandes et il fallait s’assurer que les enfants soient transportés. »

Il a dû trouver une solution pour conduire la majorité des élèves et réduire ainsi la pression sur l’école Saint-Odile et François-de-Laval.

Construire plus

Cela étant, Mme Cyr préfère parler de l’avenir. Elle évoque les possibilités de construire encore une école annexée à Sainte-Odile.

« On discute avec l’arrondissement pour trouver un terrain qui convienne, indique-t-elle. Il faudra convaincre le gouvernement ensuite. »

À François-de-Laval le nouveau bâtiment dont la construction démarrera cet automne permettra selon elle d’équilibrer les espaces.

« Nous n’avons plus de locaux. La bibliothèque n’existe plus. »

Pour autant les élèves ont toujours accès à des livres. « Nous nous sommes organisés. Les livres sont dans les classes ou sur des chariots. »

Au moment où surgit la polémique sur le financement de l’achat d’ouvrages dans les écoles, l’ancienne bibliothécaire bénévole se souvient de l’émerveillement des enfants au fur et à mesure qu’ils tournaient les pages.

« Un enfant n’a jamais assez de livres », dit-elle.

Moins d’argent

Alors que le secteur de l’éducation a dû faire face à des compressions à la fin de l’année scolaire 2013-2014, Mme Cyr assure que chez elle, on a pris les décisions avec lesquelles le personnel et les directions des écoles se sentent à l’aise.

« J’ai toujours soutenu les directions des écoles pour atteindre leurs objectifs. »

Les effets de ces dispositions seront connus au cours de l’année.

Dans un quartier qui accueille de plus en plus de jeunes familles, la pression sur les écoles demeure une réalité avec laquelle il faut travailler. « Cela va être comme ça pour quelques années encore », observe-t-elle.

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