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Préserver la mémoire à la Société d’histoire et de généalogie de Verdun

Gilles Lepage et Serge Bousquet se tiennent devant une bibliothèque de livres anciens.
Pour souligner les 25 ans de la SHGV, Serges Bousquet et Gilles Lepage organiseront une activité chaque mois, comme des conférences ou des cafés-rencontres. Photo: IDS/Verdun-Hebdo - Katrine Desautels

Voilà 25 ans que la Société d’histoire et de généalogie de Verdun (SHGV) œuvre à la salle Canadiana, la plus importante bibliothèque d’histoire et de généalogie de l’ouest de l’île de Montréal, un secret pourtant bien gardé.

«Les gens viennent souvent et disent qu’ils ne savaient même pas que ça existait à Verdun», raconte Serge Bousquet, président de la SHGV.

Le sous-sol de la bibliothèque Jacqueline-De Repentigny renferme près de 5000 documents différents qui ne traitent pas seulement de Verdun, mais aussi du reste du Québec, de l’Ontario, des Maritimes, du nord des États-Unis et de l’Ouest canadien.

«C’est plus complet que ce que tu peux trouver sur Internet», indique Gilles Lepage, l’actuel vice-président qui a aussi assumé la présidence pendant 10 ans.

Lieu social

Les bénévoles qui s’impliquent à la SHGV aimeraient faire connaître leur société et attirer plus d’adeptes. «Ce que je veux faire avec ce local, c’est un endroit social et culturel», explique M. Bousquet.

Culturel, on aura compris, parce qu’il y a des livres. «Ils sont importants pour notre société, dit M. Lepage.  Ils nous montrent les erreurs du passé afin d’éviter de les reproduire.»

Un livre dans une bibliothèque a aussi une connotation sociale. «Souvent, quand tu es assis devant ton ordinateur tu es tout seul. Tu peux faire une découverte qui va être très grande pour toi, mais ça va s’arrêter là, tandis qu’ici on peut la partager», raconte-t-il.

«Ce qui nous paye c’est quand la personne met les pieds de l’autre côté de la porte et qu’elle aborde un grand sourire parce qu’elle a fait des découvertes» – Serges Bousquet, président de la SHGV

Histoire

La salle Canadiana aborde un cachet particulier qui lui est propre. La plupart des armoires et les bibliothèques ont toutes été fabriquées manuellement par un Verdunois au milieu des années 1990.

On retrouve aussi une pièce appelée «prison», qui conserve des documents anciens. L’entrée est faite des barreaux provenant d’une cellule de l’ancienne prison de Verdun, aussi connue comme le poste 22 de ce qui était à l’époque la Police de Verdun.

Puisque plusieurs livres sont très anciens, il n’est permis que de les consulter sur place. «La deuxième édition des mémoires de Champlain, ça ne sortira pas d’ici», lance à la blague M. Lepage. Il s’agit d’une des deux seules copies existantes dans le monde.

Les trois quarts des livres de la SHGV ont été achetés par André Fortier, premier président qui avait beaucoup de liens privilégiés avec les vendeurs de livres. La société bénéficie encore à ce jour d’une entente avec l’arrondissement de Verdun afin d’acheter de nouveaux répertoires et des livres pertinents, en priorisant évidemment l’histoire de Verdun.

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