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Verdun Beach: un nouveau bar s’installe sur la Wellington

Le trio Charles Garant, Philippe Jacquelin et Marc Frandon était très fébrile quelques heures avant leur ouverture officielle.  Photo: Katrine Desautels

Le bar Verdun Beach guinguette était prêt à accueillir les clients festifs au mois d’avril. Les circonstances exceptionnelles que l’on connaît ont obligé les copropriétaires à repousser l’ouverture et à repenser un peu leur concept. 

Le mot guinguette fait référence à une fête de quartier extérieure typiquement parisienne où les gens mangent, boivent et dansent dans une ambiance décontractée. Charles Garant, Philippe Jacquelin et Marc Frandon croient que l’établissement rappellera quand même ce genre de fête.

D’ailleurs, ils ont ouverts officiellement à la Saint-Jean. «Les [rassemblements] c’était notre essence à la base, explique M. Garant. La place est faite pour que ça soit [entassé] et chaleureux.»

Pandémie oblige, la capacité d’accueil est toutefois restreinte, faisant passer les 80 places à un peu plus d’une quarantaine. Toutefois, avec la piétonnisation de la rue Wellington, le nombre de chaises sur la terrasse avant restera le même.

«Je crois que les gens qui ont vraiment peur [du virus] ne devraient pas venir dans les restaurants. Ils ne vont pas s’amuser de toute façon s’ils ont peur. Il faut que les gens qui vienne soient à l’aise.»

— Marc Frandon, copropriétaire.

À la carte 

«Quand on a commencé, je dirais qu’on était [avant tout un bar], mais après avoir goûté la bouffe, on est devenu un restaurant qui possède un bar», relève M. Garant. L’objectif est de changer le menu au fil des saisons. «On veut garder la qualité, mais ne pas stagner dans les choix», soutient-il.

En cuisine, le chef Philippe Gougeon s’occupe du menu. On y retrouve une cuisine du marché comme une tartine de champignon, une salade de tomates et fraises ou encore des cavatelli maison (pâtes), le tout à des prix oscillant entre 3$ et 23$.

En termes de boissons, la sélection d’environ huit bières en fût changera régulièrement. Pour les cocktails, on dresse une liste d’items classiques tout comme des créations propres à l’endroit. 

Il y aura aussi une carte des vins qui met l’accent sur une agriculture éthique. Pour les premiers mois, une collaboration se fera exclusivement avec l’agence Primavin.

«L’idée du projet, c’était de construire une carte de vignerons plutôt qu’une carte de vin ou une carte de sommelier», fait savoir Marc Frandon, également président de Primavin.

De cette façon, il souhaite que les clients explorent davantage les différentes cuvées d’un même vigneron.

Défis 

Les partenaires ne se connaissaient pas beaucoup avant le projet. Ils se sont d’ailleurs rencontrés autour d’un verre, dans un bar. «On a chacun nos spécialités. Marc s’occupe plutôt des approvisionnements du vin et la nourriture, Charles est vraiment là pour [coordonner] chaque jours et de mon côté, je change des ampoules», lance Philippe Jacquelin à la blague, s’étant chargé du design. 

Comme les autres restaurants, le guide de la CNESST devra être suivi à la lettre. Ainsi, les employés porteront masque et visière et les tables seront espacées de deux mètres.

Pour la suite, les propriétaires craignent une deuxième vague qui pourrait amener une fermeture. Ils sont tout de même optimistes pour la saison estivale et sont enfin prêts à charmer les Verdunois. 

Mercredi au dimanche, de 15h à 23h (horaire adapté à la pandémie) 

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