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Une école secondaire à l’île

Annonce d'une étude pour la construction d'une troisième école à IDS. Photo: Isabelle Bergeron photographe

Un troisième établissement scolaire sera aménagé à L’Île-des-Sœurs. La demande faite l’automne dernier auprès du gouvernement du Québec a été acceptée et annoncée lundi à l’école des Marguerite. Elle permettra de pallier au débordement des deux institutions primaires et le projet à l’étude prévoit aussi des places au secondaire.

«On a besoin de cette école», a dit d’emblée la députée provinciale et ministre de l’Environnement Isabelle Melançon.

Une première étape est franchie dans le développement de ce projet de construction avec le dépôt d’un budget de 2 M$ pour la mise à l’étude. C’est la première fois que la construction d’une école figure parmi les demandes acceptées par le gouvernement provincial dans son plan quinquennal d’infrastructure (PQI), qui gère les grands projets de plus de 50M$.

«Je souhaite améliorer l’accès à l’éducation et contrer le décrochage scolaire. La richesse d’une société repose sur le savoir.»
— Isabelle Melançon, députée provinciale

Il est déjà établi que la troisième école de L’Île-des-Sœurs disposera de 18 classes primaires et de 1 000 places au secondaire. L’étude servira à estimer les coûts et définir un lieu, en concertation avec l’arrondissement et la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB).

Manque de places

Une explosion démographique est en cours à l’île, avec l’arrivée de plusieurs familles et l’école primaire des Marguerite, qui a été inaugurée en 2015, déborde déjà. Contrairement à ce qui a été fait dans le passé, les paliers gouvernementaux ont assuré qu’ils travailleraient ensemble pour concilier cette nouvelle école avec le plan d’urbanisme de l’arrondissement.

La présidente de la CSMB, Diane Lamarche-Venne, se réjouit de l’annonce et souligne qu’il n’existe aucune école avec les deux niveaux, primaire et secondaire, dans le secteur public de la grande région de Montréal. «Il faut démontrer la pertinence d’établir ce genre d’école hybride», a-t-elle mentionné. Avec son équipe, elle a l’intention d’aller voir ce qui se fait ailleurs et de visiter différents modèles, dont une école sur la Rive-Sud, une à Québec et même certaines aux États-Unis.

Une représentante de la Fondation des écoles primaires de L’Île-des-Sœurs (Fondation EPIDS), Lydia Alder, trouve que c’est une excellente nouvelle pour toutes les familles de l’île. «Maintenant, la question qui est sur toutes les lèvres, c’est : où cette école sera située», s’interroge l’Insulaire. Elle souhaite éviter de revivre l’opposition qui s’était braquée contre la construction de l’école des Marguerite, à l’époque de sa conception. Elle espère que les adversaires ont réalisé que les écoles de L’Îles-des-Sœurs sont des milieux de vie extraordinaires.

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