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L’îlot Wanklyn «dans une zone dangereuse»

Photo: Collaboration spéciale

Le projet Wanklyn pourrait être situé dans une zone potentiellement dangereuse en cas d’incident industriel majeur ou de produits dangereux provenant d’industries du secteur, prévient le directeur de l’usine Fleischmann.

C’est ce qu’écrit Charles-André Tache dans un mémoire soumis à l’Office de consultation publique de Montréal. Il cite en exemple l’usine de Labatt qui présente un rayon d’impact d’environ 3 km du site.

«Ces problématiques démontrent l’importance d’une zone tampon (commerciale) et de mesures d’atténuation pour éviter des plaintes relatives à la qualité de vie des futurs résidents et d’assurer qu’ils puissent vivre dans leurs logements sans inconvénients anormaux», écrit M. Taché, au nom de la compagnie AB Mauri Canada, qui exploite l’usine de levure Fleischmann depuis 1929, à environ 100 mètres de l’îlot Wanklyn.

Le mémoire précise qu’environ 20 camions desservent l’usine quotidiennement depuis la rue Wanklyn. M. Taché souhaite des zones tampons pour que les activités industrielles et résidentielles puissent coexister et puissent éviter des frictions éventuelles.
Il précise que le secteur entourant l’usine était à l’origine à vocation industrielle et a graduellement été modifié pour permettre des usages résidentiels.

Considérant ce qui précède, «des frictions entre les résidents du projet et de l’usine sont probables et même prévisibles compte tenu de la proximité du projet et les documents déposés par le promoteur auprès du l’OCMP ne semblent pas avoir tenu compte de ces enjeux de façon adéquate», selon M. Taché.

Dans ce contexte, les inconvénients normaux du voisinage que les voisins sont tenus d’accepter doivent tenir compte de la vocation industrielle préexistante du secteur.
C’est la Ville de Montréal qui prendra la décision finale concernant la concrétisation ou non de ce projet.

Par souci de ne pas s’immiscer dans la démarche consultative en cours, l’arrondissement de LaSalle ne commentera pas les mémoires déposés et les opinions exprimées par les citoyens ou des entreprises à l’Office de consultation publique de Montréal, a expliqué à TC Media le directeur Relations avec les citoyens, Greffe et Services administratifs, Pierre Dupuis.

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