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«Moi m’aime, cent autoportraits»: un encan-bénéfice pour la santé mentale

L’œuvre de Michel Tremblay pour Moi m’aime, cent autoportraits. Photo: Gracieuseté/Centre d’Apprentissage Parallèle de Montréal

Pandémie oblige, le 8e encan-bénéfice Moi m’aime, cent autoportraits se fera à nouveau virtuellement. L’événement qui se déroulera du 5 au 19 mai est à l’initiative du Centre d’Apprentissage Parallèle de Montréal (CAP), organisme communautaire qui œuvre dans le domaine de la santé mentale.

À compter de 17h30 le 5 mai, les autoportraits d’une centaine de personnalités connues seront ainsi en vente aux enchères à l’adresse  macause.com/moimaime/encan.

Le prix initial de chaque œuvre est de 150$, mais peut atteindre quelques milliers de dollars à la fin de l’encan. Tout dépend de l’intérêt du public. Parmi les nombreux participants figurent Louise Forestier, qui est l’une des porte-paroles, Robert Charlebois, Robert Lepage, Laurent Duvernay-Tardif, Dany Laferrière ainsi que Patrice Roy.

Il y a aussi des professionnels du domaine des arts visuels qui se sont joints au projet, dont Garnotte, Eruoma Awashish, René Derouin, Brigitte Toutant, Mathieu Laca, Miville, Le Bicar et Hélène Béland-Robert.

Le conférencier de renommée internationale, Benoît Chalifoux, est l’un des porte-paroles de cette édition. Il se prêtera lui aussi à l’exercice de l’autoportrait.

«La santé mentale est un élément fondamental favorisant le bien-être des gens. Je partage complètement les valeurs véhiculées par le CAP en mettant de l’avant l’inclusion et les bienfaits de l’activité artistique sur la santé de la communauté», explique-t-il.

Une bonne cause

L’objectif de l’événement est de changer le regard du public sur la maladie mentale. Tous les fonds recueillis dans le cadre de l’encan iront au profit du CAP. Lors de la dernière édition, une somme totale de près de 50 000$ a été amassée.

En raison de la pandémie, l’événement se tiendra en ligne pour une deuxième année consécutive. Les éditions précédentes avaient lieu au Musée des Beaux-Arts.

En passant en mode virtuelle, l’encan a pu interpeller des personnes à l’extérieur du Canada. Ainsi des Américains et Européens ont pu se joindre aux enchères. Lorsque les mesures sanitaires seront levées, l’organisme envisage de combiner le présentiel et le virtuel afin d’atteindre un maximum d’amateurs d’arts visuels.

Pour les acheteurs habitant la métropole, il peut être intéressant de se déplacer pour ramasser l’œuvre acquise, partage le directeur du CAP, Xavier Bonpunt.

«Les gens de Montréal peuvent se rendre à nos locaux pour récupérer l’œuvre qu’ils ont achetée. C’est aussi l’occasion de visiter nos ateliers et voir à quoi les fonds servent. C’est une façon d’incarner la mission», soutient-il.

Cette année, il sera aussi possible pour les gens ne trouvant pas leur compte dans l’un des autoportraits proposés de soutenir les différents ateliers du CAP en faisant un don. Depuis 1983, le CAP accompagne des personnes présentant des problèmes de santé psychologique afin de faciliter leur processus de croissance pour une intégration sociale et professionnelle. Des activités créatives, thérapeutiques, éducatives et productives sont utilisées pour y arriver.

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