Le projet de joujouthèque dans une impasse
Depuis deux ans, Ginette Dubé et Marc Vaïs travaillent d’arrache-pied pour démarrer une sorte de bibliothèque de jouets pour les enfants du quartier.
Le couple a amassé au-delà de 700 jouets et 3200 $ pour démarrer son projet. Même le local, les étagères et les panneaux publicitaires sont prêts. Pourtant la joujouthèque est dans une impasse.
« C’est un vrai cauchemar! Depuis des mois, on se bute toujours à la même difficulté : on n’a pas trouvé de compagnie qui veut nous assurer, déplore M. Vaïs. On ne croyait jamais que ce serait ça notre difficulté majeure. »
Pas d’assurance, pas de joujouthèque
L’organisme avait trouvé un assureur en octobre dernier, mais celui-ci a fait volte-face.
« Nous ne savons pas trop pourquoi ils refusent. Je crois qu’ils estiment qu’il y a trop de risque que les parents nous poursuivent s’il arrivait quelque chose », explique Mme Dubé.
Les seuls assureurs qui ont accepté de prendre ce risque demandent des primes exorbitantes à l’organisme à but non lucratif. Le couple Dubé-Vaïs tente maintenant de s’associer à un autre organisme du quartier qui pourrait les prendre sous son aile.
Pendant ce temps, les jouets inutilisés continuent à s’entasser dans le sous-sol du couple qui se dit excédé par les délais et les complications.
« Nous donnons une dernière chance à la joujouthèque. Si ça ne fonctionne pas, nous allons donner tous les jouets à un organisme et tourner la page », conclut Mme Dubé.