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Hasan Parvez Hang, «un candidat à gauche»

Photo: Collaboration spéciale

Avant l’élection au poste de maire de Montréal-Nord le 24 avril, TC Media dresse dans l’ordre alphabétique les portraits des candidats qui se présenteront devant les 54 500 électeurs de l’arrondissement pour succéder à Chantal Rossi, mairesse par intérim. Intervenant en milieu HLM auprès des jeunes, Hasan Parvez Hang veut lutter contre les inégalités.

D’emblée, ce passionné de l’Impact de Montréal et de basket universitaire, «car ces jeunes jouent pour l’honneur et non pour l’argent», assure-t-il, tient à apporter une précision. Après avoir quitté le centre des jeunes L’Escale en septembre 2015, après quatre années passées en deux temps sous la direction de Christine Black, Hasan Parvez Hang refuse toute idée d’un «combat personnel» avec la candidate d’Équipe Coderre.

«Je ne suis pas en froid contre elle, je veux simplement lancer un débat d’idées, explique ce postulant indépendant, soutenu par aucun parti. Je souhaite que le prochain maire de Montréal-Nord prenne des engagements clairs. Depuis longtemps, c’est la même clique qui dirige l’arrondissement et rien ne change», clame, d’un ton enflammé, cet ex-étudiant en comptabilité-gestion au Collège Ahuntsic avant d’entrer finalement à L’Escale en 2009.

Je pense avoir moi-aussi toutes les compétences pour être maire. Cette élection est l’occasion de mettre en avant la diversité et les gens qui connaissent Montréal-Nord»
Hasan Parvez Hang, candidat indépendant

Âgé de 30 ans, Hasan Parvez Hang s’estime «à gauche», proche des idées de Québec Solidaire, «mais sans être adhérant».

«J’aime défendre les droits des citoyens. Je veux mettre en avant la justice sociale, qu’on prenne soin de la jeunesse mais aussi des aînés, que l’on augmente le salaire minimum», décrit l’intervenant qui travaille actuellement au centre Saint-Sulpice.

Pour lui, la démission de Gilles Deguire début janvier, visé depuis par une enquête criminelle, ouvre la porte à un renouvellement des idées et de la classe politique.

«Les promesses ont assez duré. Il faut arrêter de prendre Montréal-Nord comme acquis. Il y a beaucoup de frustration dans la population. J’ai vu grandir des jeunes qui se sont tournés vers la criminalité car ils n’ont pas trouvé d’emploi. J’aimerais les aider et que des mesures concrètes soient prises pour lutter contre la pauvreté. Trop de familles vivent dans des logements trop petits, sans argent.»

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