Sail et Sportium se placent à l’abri de leurs créanciers
Une autre chaîne québécoise du commerce de détail se voit dans l’obligation de restructurer ses activités en raison de la crise sanitaire. L’entreprise SAIL Plein air, qui compte notamment un magasin à Kirkland, le seul sur l’île de Montréal, se place sous la protection de la loi sur la faillite et l’insolvabilité pour assurer sa pérennité.
Cette décision vise à obtenir le soutien nécessaire pendant l’implantation d’un plan répondant mieux à l’évolution du commerce de détail, explique par voie de communiqué la direction de l’entreprise.
Entre temps, les 14 magasins du groupe, dont l’enseigne Sportium, vont demeurer ouverts. On ignore pour l’instant s’il y aura des mises à pied.
«Le commerce de détail vit, depuis plusieurs années, de grands bouleversements caractérisés, entre autres, par une augmentation des ventes en ligne et une concurrence accrue. Malheureusement, les conséquences de la pandémie, comme la fermeture des magasins pendant deux mois, ont ajouté une pression supplémentaire sur nos liquidités et notre santé financière», indique le président et chef de la direction, Norman Décarie.
La chaîne continuera aussi de répondre aux commandes par l’entremise de ses sites web. «Notre centre de distribution 100% dédié au commerce en ligne, inauguré en novembre, témoigne de notre volonté de continuer à innover et de faire évoluer l’entreprise en accord avec le marché et les besoins des consommateurs», ajoute M. Décarie.
SAIL Plein air rejoint d’autres détaillants québécois, tel qu’Aldo et Reitmans, qui voient leurs difficultés s’accentuer en raison de la COVID-19 et doivent ainsi restructurer leurs activités.