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Un arc-en-ciel géant se balade par solidarité

L’arc-en-ciel s’est baladé dans les rues de Montréal le 28 mars dernier. Photo: Gracieuseté Instagram @arcencielbalade

Après les dessins multicolores affichés dans les fenêtres des Montréalais, un arc-en-ciel ambulant s’est promené dans les rues de la métropole pour inspirer la solidarité chez le gens durant la crise du coronavirus.

C’est la comédienne Gabrielle Poulin qui se cachait derrière l’imposant costume de carton et de bois qui a su faire sourire les résidents de Villeray et de Rosemont – La Petite-Patrie, le samedi 28 mars dernier.

L’idée a été mise sur pied par Mme Poulin et son collègue vidéaste et artiste sonore, Antonin Gougeon.

Ceux-ci ont collaboré dans un défi posé par NiceTry – belessai, un concept du théâtre de l’Usine C, qui propose de monter une œuvre en moins de 48 heures.

Le duo a été inspiré par les dessins placardés dans les fenêtres des Montréalais, comme on a pu le voir dans les arrondissements de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve, Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles et de Verdun.

«On voulait promouvoir l’entraide et le positivisme. Je demeure dans le quartier Villeray et la campagne #cavabienaller fait fureur dans mon voisinage. Il y en a plein dans les fenêtres, c’est magnifique» – Gabrielle Poulin, artiste performeuse.

Au défi, les artistes ont décidé de rattacher le thème du «ralenti», un peu à l’image du quotidien des milliers de personnes qui vivent le confinement.

Une vidéo montée par M. Gougeon relate les aventures de l’arc-en-ciel marchant tranquillement dans les rues, avec pour trame sonore une version ralentie de la chanson «Here Comes The Sun» des Beatles, interprétée par le vidéaste.

Partie à la rencontre des passants, la comédienne s’est dite étonnée du nombre de personnes répondant positivement à la performance.

«On ne contrôlait rien, tout pouvait arriver. On a eu tellement de beaux sourires, de gens qui sont venus nous dire bonjour et qui voulaient prendre une photo avec l’arc-en-ciel», raconte Mme Poulin.

Cette dernière insiste sur le fait qu’elle ne veut pas voir sa performance transformée en mascotte du mouvement #cavabienaller. «C’était vraiment une œuvre dans un contexte artistique spontané», souligne-t-elle.

La comédienne n’écarte toutefois pas la possibilité de répéter l’expérience prochainement, considérant l’engouement qu’elle a créé.

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