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Kirstin Lund: se démarquer dans l’inconnu

Kirstin Lund s’entraîne cinq fois par semaine et offre plusieurs types de séances allant de la thérapie sportive à la nutrition dans un gymnase de Dollard-des-Ormeaux. Photo: Nouvelles Saint-Laurent News – Laurent Lavoie

Depuis maintenant plus de cinq ans, la résidente de Saint-Laurent et spécialiste du mouvement de performance Kirstin Lund est l’une des rares Montréalaises à se démarquer dans un sport peu connu, le «kettlebell lifting». 

En théorie, ce sport aux origines russes peut s’avérer simple. Il suffit de soulever un poids rond d’une dizaine de kilogrammes, muni d’une poignée et de le tenir bien haut dans les airs. En pratique, la technique nécessaire pour bien exécuter le mouvement met à l’épreuve l’ensemble des muscles du corps: le dos, les épaules, l’abdomen et les cuisses. 

C’est lors d’une compétition à Manhattan au centre-ville de New York en 2013 que Kirstin Lund a découvert le kettlebell. Elle y a rencontré des gens d’à travers le monde.

«C’est vraiment une petite communauté. Je suis tombée en amour», dit la femme de 41 ans qui s’entraîne régulièrement depuis l’adolescence. 

Celle qui a toujours vécu dans l’arrondissement laurentien a peaufiné principalement sa technique par elle-même et avec les conseils de quelques entraîneurs d’expérience.

Kirstin Lund est parvenue à remporter quelques médailles au fil des années. En mai, elle a mis la main sur la médaille d’or lors d’un championnat mondial en Irlande et compte récidiver en 2020, en Espagne cette fois.

Kirstin Lund espère améliorer la visibilité du kettlebell. Contrairement à l’Ouest canadien, «ce n’est vraiment pas connu à Montréal», souligne-t-elle. En décembre, un événement, auquel Mme Lund participera, réunira en sol montréalais des amateurs provenant de Russie, comme d’ailleurs au Canada.

Accessible

La simplicité du kettlebell lui permet d’être largement accessible.

«C’est pour n’importe qui, femmes, hommes, vieux, jeunes, de toutes les grandeurs», souligne Mme Lund. 

Comme n’importe quel sport, les blessures sont inévitables, principalement pour le dos et les épaules, dans ce cas-ci.

«En 20 ans d’entraînement, je n’en avais jamais eu, mais à cause des répétitions, il est plus propice d’en développer», dit Mme Lund, qui a suivi plusieurs formations en Ontario et aux États-Unis en lien avec la kinésiologie et la thérapie sportive. 

La technique joue un rôle central pour éviter les blessures, mais aussi pour se démarquer lors des compétitions. Les juges évaluent entre autres la stabilité des athlètes ainsi que l’élan permettant de soulever le poids.

Sur dix minutes, Kirstin Lund peut soulever à plus de 200 reprises les kettlebell.

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