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Une entrepreneure de Saint-Laurent récompensée

Photo: Crédit - NH Photographes

La Jeune Chambre de commerce de Montréal a honoré la cofondatrice de Prana Biovegan pour son esprit innovateur. Marie-Josée Richer a reçu le Prix Arista «Jeune entrepreneur du Québec : entreprise en croissance» le 17 mai, assorti d’une bourse de 2000$.
Mme Richer a fondé l’entreprise avec son conjoint Alon Farber en 2005. Alors âgée de 24 ans, elle revenait d’un voyage de cinq ans en Asie où elle avait découvert une grande variété d’habitudes alimentaires et d’ingrédients. C’est là que l’entrepreneure a puisé son inspiration pour élaborer ses produits.
C’est chez sa mère, avec un investissement de 10 000$, que Mme Richer a lancé Prana. Aujourd’hui, la compagnie emploie 70 personnes et a un chiffre d’affaires de 30 M$. «Mais ça, c’est juste un chiffre, rétorque la native de Saint-Laurent. C’est un seul des indicateurs de succès et, pour nous, ce n’est pas le plus important.»
Croître dans le respect
Pour la jeune entrepreneure, la croissance de son entreprise ne doit pas se faire au détriment du bonheur et de la santé des travailleurs. Elle compte mettre en place un système de partage des profits avec les employés d’ici l’an prochain. Elle souhaite éventuellement leur offrir la possibilité de prendre une année sabbatique après cinq ou six ans de travail.
«Notre croissance, on veut qu’elle soit organique, ajoute-t-elle. Ça doit se faire dans le respect des employés et aussi de la planète.» Prana a été une des premières entreprises québécoises à obtenir une certification B Corp, qui impose des standards de responsabilité environnementale et sociale.
Marché grandissant
D’abord disponibles uniquement dans les petites épiceries biologiques, les produits de Prana sont maintenant distribués par Loblaw’s, Sobey’s et même Costco au Canada.
De nouvelles opportunités s’offrent à l’entreprise du boulevard Jules-Poitras puisque les produits Prana sont dorénavant listés chez Wholefoods, la chaîne d’épiceries biologiques américaine de l’ouest des États-Unis.
Mme Richer croit que c’est l’engagement social et environnemental de Prana qui a permis à l’entreprise de se distinguer des autres finalistes. «Je pense que les compagnies du futur, ce sont celles qui ont une mission noble», conclut-elle.
Le prix Arista représente surtout une belle visibilité pour Prana. En 2014, le concours avait permis à Nicolas Duvernois de PUR Vodka d’acquérir une grande notoriété dans le milieu des affaires montréalais.

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