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Récompensée pour son implication

Photo: (Photo: TC Media - Isabelle Bergeron)

Généreuse de son temps pour améliorer la vie des élèves de la Polyvalente Saint-Henri, Stéphanie Bernier-Benoit a été honorée de manière significative. L’étudiante de 5e secondaire s’est vu décerner la médaille du Lieutenant-gouverneur du Québec, Michel Doyon, une distinction qui l’a particulièrement touchée.

«Quand j’ai reçu la lettre disant que je recevrais une médaille, je pleurais et je n’arrivais même pas à lire le contenu à voix haute, dit la jeune femme de 19 ans, qui n’était au courant de rien. C’est comme un gros remerciement pour tous les efforts que j’ai pu mettre ces dernières années.»

C’est sa professeure de français, Maude Grenier, et la directrice adjointe de l’école, Marie-Christine Binet, qui ont secrètement déposé sa mise en candidature. Elles étaient appuyées par son professeur d’histoire Jérôme Jolin et la technicienne en éducation spécialisée de l’établissement.

«C’est une jeune fille qui s’est investie dès son arrivée à l’école et qui est un modèle pour ses pairs. Elle a toujours une attitude positive, elle est persévérante et dynamique, sans compter qu’elle joue très bien son rôle de présidente des élèves», explique Mme Binet.

Vie scolaire
Stéphanie est à la tête du conseil des élèves depuis maintenant deux ans. Elle a pour mission de représenter les étudiants auprès de la direction, de trouver des solutions à différents enjeux et de mener à terme des projets.

Sa plus récente réalisation est le spectacle de talent, qu’elle a organisé de A à Z. Elle en sera d’ailleurs l’animatrice. «Tous les profits serviront à financer le bal des finissants», dit celle qui siège également sur le comité du bal et de l’album de fin d’année.

Son implication ne s’arrête pas là. Étant membre du comité Entrepreneuriat du Centre Jeunesse Emploi (CJE), Stéphanie est à la barre du projet Glambition qui vise à embellir la polyvalente en remettant à neuf tous les bancs intérieurs.

Elle est aussi impliquée au sein du programme Empreinte, en branle dans plusieurs écoles du Québec, de l’Ontario et de la Nouvelle-Écosse et dont le but est de déconstruire les préjugés.

«Nous nous sommes concentrés sur la situation des personnes autochtones. Nous avons réalisé une murale dans la classe d’histoire que nous avons présentée lors d’un rassemblement, explique Stéphanie. C’est vraiment une cause qui me tient à cœur.»

En mai, cette dernière se rendra d’ailleurs avec un groupe d’élèves à Waskaganish, au lac Simon et à la Baie-James pour en apprendre davantage sur la culture des Premières Nations.

Avenir
À la veille de terminer ses études secondaires, Stéphanie pense déjà à faire partie de l’association étudiante du Cégep Montmorency l’an prochain. Présentement inscrite en arts visuels, un domaine qu’elle affectionne particulièrement, elle rêve toutefois de devenir ambulancière.

«Ce qui me passionne, c’est d’être là pour les autres. Après quatre ans à m’impliquer et à donner de mon temps, j’ai réalisé que ça faisait partie de moi. J’aime donner sans recevoir», dit-elle.

N’ayant jamais été fervente des études et ayant connu son lot de difficultés tout au long de son cursus scolaire, cette native de Saint-Henri a découvert une véritable passion pour l’implication sociale. Elle aimerait prochainement investir de son temps dans divers organismes du quartier, comme Famijeunes sur la rue Notre-Dame, un endroit qu’elle fréquente depuis sa naissance.

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