Soutenez

Campagne 2.0

La campagne électorale fédérale s’amorce à
peine et, déjà, c’est l’Internet et l’utilisation qu’en font les
politiciens qui retiennent le plus l’attention.


En
ce troisième jour de campagne électorale, l’Internet semble être la
plateforme privilégiée des politiciens pour redorer leur image ou pour
défaire l’image de l’adversaire. Le site notaleader.ca,
créé par les conservateurs pour remettre en cause le leadership du chef
libéral Stéphane Dion, a franchi aujourd’hui un pas de trop, forçant
Stephen Harper à faire des excuses.

Jusqu’à tôt ce matin, une animation sur l’accueil du site montrait un
oiseau déféquant sur l’épaule de Stéphane Dion, ce qui a amené M. Dion
à réagir en déclarant que, «Ça ne dit rien sur moi, mais tout sur
Stephen Harper » et forcé Stephen Harper à s’excuser en reconnaissant
que la caricature était de mauvais goût et inappropriée.

Notaleader.ca, lancé hier, s’inspire de contenus web en proposant
notamment une application permettant de créer des publicités négatives
sur M. Dion, un faux blogue de Kyoto, le chien de M. Dion avec, pour
slogan, «beaucoup de jappements mais pas de morsures», ainsi qu’une
parodie du profil Facebook de M.Dion.

Parodie de Wikipedia
Les conservateurs ne sont pas les seuls à parodier le web collaboratif.
Les libéraux se sont d’ailleurs inspirés de Wikipédia pour leur site Scandalpédia.ca,
une encyclopédie répertoriant les «scandales conservateurs» mise en
ligne aujourd’hui. Le site, qui propose une liste d’articles sur
différents «scandales» tels que l’affaire Bernier et l’affaire
Mulroney-Schreiber, invite également les internautes à collaborer à
Scandalpédia en contactant l’équipe. Mais, contrairement à Wikipédia,
impossible de modifier les articles déjà en ligne…

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.