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Un pirate britannique sera extradé aux États-Unis

Un pirate britannique qui avait notamment
pénétré dans les réseaux informatiques du Pentagone et de la Nasa
devrait bientôt être extradé aux États-Unis pour y être jugé.


Gary
McKinnon a perdu mercredi l’appel qu’il interjetait pour bloquer une
décision du gouvernement britannique de le donner aux autorités
américaines.

Entre février 2001 et mars 2002, le pirate informatique, aujourd’hui
âgé de 42 ans, avait pénétré dans les réseaux informatiques du
Pentagone et de la Nasa, mais également dans ceux de l’Armée
américaine. Il avait été arrêté quelques mois plus tard par la police
britannique, mais aucun chef d’accusation n’avait été porté contre lui
puisque ses crimes ne concernaient pas la Grande-Bretagne.

Le gouvernement américain affirme que McKinnon a commis le plus
grand acte de piratage informatique de tout les temps contre les
États-Unis. Le gouvernement américain accuse le pirate d’avoir supprimé
des fichiers contenant de précieuses informations liées aux attentats
terroristes du 11 septembre 2001.

McKinnon soutient pour sa part qu’il cherchait uniquement à obtenir
des renseignements sur la présence d’OVNI sur la Terre et qu’il ne
voulait en aucun cas poser un geste malicieux.

S’il est considéré comme un terroriste à cause de ses crimes contre
le gouvernement américain, Gary McKinnon pourrait faire face à une
peine d’emprisonnement de soixante ans. Ses avocats craignent que ses
droits soient bafoués aux États-Unis et qu’il soit même envoyé à la
prison militaire de Guantánamo.

Comme dernier recours, les avocats du pirate informatique comptent
faire une demande à la Cour européenne des Droits de l’Homme pour
empêcher le gouvernement britannique de l’extrader aux États-Unis.

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