Les îles virtuelles, le nouveau refuge des artistes confinés
Il semblerait que les expositions numériques ne suffisent plus à contenir la créativité des artistes. La preuve avec Wretched Light Industry, une nouvelle initiative artistique qui prend la forme d’une île virtuelle imaginée par le collectif Serving the People. Un univers immersif à explorer de chez soi, confortablement installé derrière son ordinateur.
Alors que le monde se calfeutrait, beaucoup d’entre nous ont émigré sur des îles virtuelles pour échapper à la réalité de la pandémie. Si certains ont choisi de bâtir une société plus paisible dans l’ultra populaire Animal Crossing: New Horizons, d’autres ont préféré aller faire la fête sur l’île Party Royale de Fortnite. Un cadre paradisiaque où le DJ Marshmello et le rappeur Travis Scott ont même organisé des concerts virtuels, suivis par des millions de spectateurs.
Le collectif artistique Serving the People a aussi décidé d’élire domicile sur une île virtuelle, mais de sa création. Wretched Light Industry est décrit comme «un monde virtuel collaboratif» imaginé par les artistes écossais Benjamin Hall et Jay Darlington. Cet espace virtuel est composé d’une trentaine d’environnements constituant le monde fictif d’Eilean Fogg. Chacun d’entre eux est sorti tout droit de l’imagination d’ «artistes numériques émergents, de magiciens, de musiciens, d’explorateurs et de rêveurs venus du monde entier». Alfie Dwyer, Antonio Parker-Rees, Enorê, India Stanbra, Johanna Saunderson, Kate Frances Lingard et Luca Guarino en font partie.
L’artiste britannique Alfie Dwyer y présente l’installation Hypercubes, tandis que le duo créatif Luke Thompson et Joe Jack Chapman a imaginé un environnement virtuel du nom de Soft Sanctuary of Mine . Les autres univers de Wretched Light Industry sont disponibles à travers Serving the People. Il suffit de télécharger gratuitement le site du collectif artistique, qui est disponible en plusieurs langues et compatible avec Mac et Windows. Et il ne vous reste qu’à partir à la découverte d’Eilean Fogg.