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Garderies: une entente pas forcément sans-condition

Le premier ministre Justin Trudeau devant des drapeaux du Canada lors d'un point de presse sur la COVID-19.
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau Photo: David Kawai/Collaboration spéciale

Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, reconnaît la position de leadership du Québec dans le système des services de garderies mais n’affirme pas que la compensation sera «sans-condition», lors d’un point de presse post-budgétaire sur la colline du Parlement à Ottawa.

Il promet cependant que «le Québec aura sa juste part».

Lors de son budget fédéral 2021, le Canada s’est engagé à créer un programme pancanadien de services de garderies de 30 G$ sur 5 ans et avoue avoir pris le Québec en exemple.

Le Premier ministre du Canada ne s’attend pas à ce que la part totale du programme pour le Québec, estimée à 6 G$ selon le prorata, aillent au réseau de garderies déjà établi. «Le Québec a déjà tellement d’avance sur les autres provinces qu’on ne s’attend pas à ce que chaque cent aille dans les garderies. Il y a aussi d’autres besoins pour les familles.»

«Je réitère notre flexibilité et notre reconnaissance au Québec. On va pouvoir s’entendre pour que les familles aient les ressources nécessaires» – Justin Trudeau, le premier ministre du Canada

La vice-première ministre, Chrystia Freeland, se dit optimiste quant à une entente car le «Québec sera le modèle pour le reste du Canada».

Le Québec a déjà un système de services de garderies en place et à des tarifs plus avantageux et souhaiterait avoir une compensation sans-condition.

Transfert en santé

Le premier ministre du Canada constate que cette crise sanitaire a mis en lumière les maillons faibles de notre société mais les négociations futures sur les transferts en santé devront attendre après la «fin de la tempête». «On va attendre d’être passé à travers la tempête qu’est la COVID-19 avant de négocier les transferts en santé récurrents et à long terme.»

«Cela fait des mois et des mois qu’on transfère des milliards de dollars aux provinces et territoires pour aider leurs systèmes de santé. On appuie les provinces car les besoins sont énormes maintenant.»

Restrictions de voyages prolongées

Les mesures de restrictions sur les voyages non essentiels ont été prolongées d’un mois, a annoncé Justin Trudeau. Les personnes revenant d’un voyage non-essentiels devront respecter les mesures actuelles jusqu’au 21 mai à minima. Cela comprend une période de quarantaine dans un hôtel  à l’arrivée, le temps d’obtenir les résultats de test négatif à la COVID-19 que les voyageurs doivent effectuer à l’entrée sur le territoire.

Annonce sur AstraZeneca à venir

L’administration fédérale devait effectuer une mise à jour sur les recommandations concernant le vaccin AstraZeneca, mardi, mais l’événement a été annulé.

Québec ouvre les vannes. Le vaccin d’AstraZeneca sera rendu disponible pour tous les Québécois de 45 ans et plus dès mercredi.

Lundi, le directeur national de santé publique, Horacio Arruda, s’est fait vacciner avec une dose de Moderna. Il avait bon espoir de voir le vaccin d’AstraZeneca être accessible à d’autres groupes de la population, c’est-à-dire aux personnes de moins de 55 ans. «On attend un avis du [Comité d’immunisation du Québec] au courant de la journée, mais selon ce que j’en sais on va pouvoir abaisser l’âge», a-t-il indiqué.

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