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Francesco Yates: premier de classe

Photo: Warner Music

Le Canadien Francesco Yates accède aux ligues majeures en ouvrant pour Justin Timberlake au Centre Bell dimanche et lundi soir.

«Je n’en reviens toujours pas, lance, ému, le jeune Torontois au bout du fil. Il a toujours été une de mes plus grandes influences et quand j’avais 
11 ans, je faisais du break dance sur sa musique!»

Tout semble sourire à cet auteur-compositeur-interprète et multi-instrumentiste de 22 ans qui ressemble à un Jim Morrison avec une bouille de bébé. Il a commencé à écrire de la musique à 11 ans et signé pour un label américain cinq ans plus tard. Prince était un de ses héros, Paul McCartney lui a donné des conseils et c’est maintenant au roi de la pop Justin Timberlake de l’avoir choisi personnellement pour assurer les premières parties de ses concerts canadiens.

Tout ça grâce à un album remarqué – coproduit par Pharrell Williams et Robin Hannibal – aux succès imparables (Better To Be Loved, Call) ainsi qu’à la chanson Sugar de Robin Schulz, à laquelle il a prêté sa voix et qui a fortement cartonné.

Mais tout cela remonte à trois ans. Depuis cette époque bénie, Francesco Yates est devenu un homme. «C’est un voyage qui transcende la musique, avoue celui qui lancera son premier vrai album cet été. C’est pourquoi j’ai voulu prendre mon temps afin de bien faire les choses, pour me trouver en tant que personne et en tant qu’artiste. C’était important que je développe mon langage musical, ma plume. Là, je me sens beaucoup plus mûr, apte à contrôler mon destin.»

Les premiers singles parus confirment ses penchants funk et groove, lui qui tente de tracer son chemin dans l’univers déjà saturé de la pop. «Je sais que c’est un cliché, mais le meilleur moyen d’y arriver, c’est d’être authentique, rappelle Francesco Yates. Il n’y a que 12 notes sur le clavier, mais c’est ta façon de l’utiliser qui changera tout. Il faut sans cesser essayer, expérimenter. Avec le temps, ton identité s’affirmera.»

«Si j’avais dit, lorsque j’étais enfant, que dans 
10 ans j’allais ouvrir pour une de mes idoles, tout
le monde aurait ri, personne ne m’aurait cru.» – Le Canadien Francesco Yates, 22 ans,
 qui précédera Justin Timberlake sur scène pour ses spectacles au Canada pendant 
la tournée Man of the Woods.

Réchauffer la salle
Assurer les premières parties n’est pas toujours une sinécure. Les spectateurs sont généralement là pour l’artiste principal, connaissant peu ou pas les musiciens qui doivent briser la glace.

«C’est pourquoi je me donne à 100%, car c’est la meilleure façon de connecter avec le public, assure Francesco Yates, citant les deux représentations qu’il a données en mars à Toronto. Plus tu le fais, plus tu es à l’aise. Tu te laisses porter par la musique, par la foule. La première fois, en ouverture de Justin Timberlake, c’est arrivé tellement vite que je n’ai pas eu le temps d’être nerveux. C’est seulement après, dans la loge, que je me suis mis à trembler.»

Francesco Yates, en première partie de
la tournée Man of the Woods 
de Justin Timberlake. Dimanche et lundi soir au Centre Bell.

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