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Rafaële Germain propose une nouvelle histoire de filles

Geneviève Vézina-Montplaisir, Métro

C’est un peu par hasard que Rafaële Germain est tombée dans la marmite de la «chick lit». Après avoir lu ses chroniques dans La Presse, l’éditeur de son père, le célèbre auteur Georges-Hébert Germain, lui offre de publier un livre du genre. Celle qui n’avait jamais lu un livre de «filles» se met alors à la lecture du Journal de Bridget Jones, d’Helen Fielding et, faisant ni une ni deux, pond Soutien-gorge rose et veston noir. Quelque 50 000 exemplaires vendus plus tard, elle accouche de Gin tonic et concombre, un deuxième roman où son héroïne, gaffeuse à souhait, est toujours à la recherche du grand amour.

Rafaële Germain est la première surprise du succès remporté par son premier bouquin. Si elle récidive aujourd’hui, c’est parce son public en redemande. «Je voulais faire quelque chose de différent pour mon deuxième livre, mais les filles que je rencontrais dans les salons du livre me disaient : « Ça m’a fait du bien de lire ça »», explique la jeune femme de 31 ans.

Et comment! La recherche du grand amour est un des sujets de prédilections des jeunes femmes et celles-ci se reconnaissent dans les histoires d’amour tordues, les soirées bien arrosées et les questionnements existentiels des personnages de Rafaële.

Inspirations personnelles
Le deuxième essai de l’auteure se concentre sur les aventures amoureuses de Marine Vandale, 32 ans, célibataire, qui passe sa vie avec ses trois amis gars : son coloc, son ex et son ami gai.

«On ne se fera pas des accroires! s’exclame celle qui signe aussi les textes de 3600 secondes d’extase. L’histoire ne m’est jamais arrivée, mais disons que la façon de réagir aux choses, la sensibilité et les angoisses de Marine, ce sont pas mal les miennes.»

Les amis de la romancière ont aussi beaucoup à voir avec les personnages colorés et attachants qui composent le roman. «Je n’ai qu’à regarder autour de moi! dit Rafaële Germain. Parfois, j’entendais des choses que mes amis disaient et je trouvais ça trop riche! je devais les garder. Je savais que si mes amis et moi en parlions, il y avait deux filles, à Saguenay ou à Terrebonne, qui en parlaient aussi.»

Rafaële pourrait bientôt voir son premier roman transposé au grand écran.
«Je dois déposer une autre version finale du scénario, précise-t-elle. On est encore loin du but, mais j’aimerais vraiment ça que ça marche!»

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